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Crise en Ukraine: “Les accords de Minsk n’existent plus puisque nous avons reconnu les Républiques de Donetsk et de Lougansk”, déclare Vladimir Poutine

Écrit par sur février 22, 2022

Les 27 Etats-membres de l’UE ont approuvé un “paquet de sanctions” à “l’unanimité” contre la Russie après sa décision de reconnaître les territoires séparatistes dans l’est de l’Ukraine. “Nous sommes tombés d’accord sur un premier paquet de sanctions à l’unanimité”, a annoncé le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian à l’issue de la réunion des 27 ministres des Affaires étrangères à Paris. Ces sanctions “feront très mal à la Russie”, a ajouté le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell.

Les accords de Minsk n’existent plus puisque nous avons reconnu les Républiques de Donetsk et de Lougansk”, déclare Vladimir Poutine en conférence de presse. Et d’ajouter: “La Russie va fournir une assistance militaire” à ces deux territoires.closevolume_off

Et de reconnaître la souveraineté des séparatistes sur l’ensemble des régions de Lougansk et de Donetsk.

Avant de se dire prêt à “démilitariser l’Ukraine”, ajoutant que l’entrée de l’armée russe en Ukraine dépendra de la situation “sur le terrain”.

Le président russe Vladimir Poutine a. également estimé que la “meilleure solution” pour mettre un terme à la crise autour de l’Ukraine serait que Kiev renonce à son désir de rejoindre l’Otan.

“La meilleure solution à cette question serait que les autorités actuellement au pouvoir à Kiev refusent d’elles-mêmes de rejoindre l’Otan et s’en tiennent à une neutralité”, a-t-il déclaré.

17h21: Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian sera ce soir l’invité exceptionnel du journal de 20h de France 2. Il répondra aux questions de Karine Baste sur la crise ukrainienne.

Le point sur la situation

Les pays occidentaux ont commencé mardi à frapper au portefeuille la Russie après la reconnaissance de régions séparatistes d’Ukraine auxquelles Moscou a promis une assistance militaire, des sanctions qui visent notamment un gazoduc et des banques. Le président russe Vladimir Poutine a en outre ordonné le déploiement de troupes dans l’est du territoire ukrainien, mais ni l’ampleur ni le calendrier n’ont été révélés, alors que le spectre d’une guerre d’ampleur grandit, la Russie ayant 150.000 hommes aux frontières de son voisin.

La mesure de représailles la plus forte pour le moment a été annoncée par Berlin, qui a gelé le gazoduc Nord Stream II reliant la Russie à l’Allemagne et promis que des sanctions européennes “massives et robustes” suivraient.

La crise, qui inquiète l’Europe depuis des mois, a pris une autre ampleur avec la reconnaissance par Vladimir Poutine, lundi, de l’indépendance des régions séparatistes prorusses de Donetsk et de Lougansk dans l’est de l’Ukraine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ses alliés à réagir vite et fort et dit envisager une rupture des relations diplomatiques avec Moscou, accusé de poursuivre son “agression militaire”.

Soupçonné aussi par Kiev de vouloir “ressusciter l’URSS”, M. Poutine s’est défendu de chercher à “reconstituer un empire”. Le Kremlin a assuré qu’il restait “ouvert” à la diplomatie. Sourd aux critiques, le Parlement russe a approuvé comme un seul homme mardi les accords signés la veille par M. Poutine avec les séparatistes, qui combattent les forces de Kiev depuis 2014.

Dans la nuit de lundi à mardi, M. Poutine a ordonné à son armée de “maintenir la paix” dans ces régions, suscitant la crainte d’une escalade dans ce conflit qui a débuté après l’annexion de la Crimée, faisant plus de 14.000 morts. Mardi, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Andreï Roudenko a dit que la Russie ne prévoyait pas de déploiement “pour l’instant”, mais qu’elle le ferait en cas de “menace”.