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Crise en Nouvelle-Calédonie : les évacuations de touristes français ont commencé

Écrit par sur mai 25, 2024

Les premières évacuations de touristes français ont débuté à l’aéroport de La Tontouta (Nouvelle-Calédonie), samedi 25 mai, au treizième jour de crise. “Dans le cadre de la gestion de crise, les mesures de raccompagnement des étrangers et des touristes français se poursuivent. Plus de 530 personnes ont pu être raccompagnées à ce jour”, précise le Haut-Commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie dans un communiqué. Il rappelle que l’aéroport international de Nouméa-La Tontouta restera fermé aux vols commerciaux jusqu’à mardi, “date à laquelle la réouverture sera réévaluée”. Suivez notre direct.

“Plus de 370” interpellations depuis le début de la crise. Après près de deux semaines de violences, le Haut-Commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie fait état de “plus de 370” interpellations sur l’archipel. Dans son communiqué, il précise que “115 policiers et gendarmes ont été blessés” et que le “bilan des personnes décédées s’élève à sept morts dont deux gendarmes”

Un homme tué par balle, un policier en garde à vue. Le bilan des violences est passé à sept morts vendredi. Cette dernière victime est un homme de 48 ans dont l’identité n’a pas été communiquée. Un policier, “pris à partie physiquement par un groupe d’une quinzaine d’individus”, a tiré un “coup de feu pour s’extraire” et tué un homme à Dumbéa à côté de Nouméa, selon le récit du procureur de la République de la ville, Yves Dupas. Ce policier, qui présente des “traces de coups sur le visage” tout comme un collègue qui l’accompagnait, a été placé en garde à vue, a ajouté le magistrat. 

Le FNLKS réitère sa demande de retrait de la réforme électorale. La visite du président de la République n’a pas modifié la demande du mouvement indépendantiste de Nouvelle-Calédonie. Le FLNKS répète son envie de voir le retrait de la réforme électorale qui a provoqué les violences dans cet archipel français. “Le peuple a parlé. Le FLNKS est opposé au dégel du corps électoral tel que défini dans le projet de loi constitutionnelle. Ce texte doit donc être retiré par le gouvernement français”, a écrit le mouvement dans un communiqué.