Crise des sous-marins tu : l’Australie avait de «graves réserves» et la France le savait, contre-attaque Canberra

Après la rupture d’un contrat militaire de plusieurs dizaines de milliards d’euros, le gouvernement australien assure avoir toujours été « franc, ouvert et honnête » avec la France.Je pense qu’ils auraient eu toutes les raisons de savoir que nous avions de profondes et graves réserves quant au fait que les capacités du sous-marin de classe Attack ne répondaient pas à nos intérêts stratégiques et nous avions clairement indiqué que nous prendrions une décision basée sur notre intérêt stratégique national », a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse à Sydney.

Et d’enfoncer le clou : il aurait été « négligent » d’aller de l’avant avec ce contrat malgré les conseils des services australiens de renseignement et de la défense, qui estimaient que cela irait à l’encontre des intérêts stratégiques de l’Australie. « Je ne regrette pas la décision de faire passer l’intérêt national de l’Australie en premier. Je ne le regretterai jamais », a-t-il appuyé.

Une salve plus nourrie que celle du ministre australien de la Défense, qui a lui aussi pris la parole pour défendre la franchise de l’Australie vis-à-vis de la France. S’exprimant sur Sky News Australia, Peter Dutton a déclaré que son gouvernement a été « franc, ouvert et honnête » avec la France sur ses préoccupations au sujet de l’accord, qui a dépassé le budget et pris des années de retard.