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Covid-19 : quatre premiers cas de variant brésilien détectés en France

Écrit par sur février 5, 2021

Alors que le variant anglais représente désormais près de 14% des tests positifs, celui en provenance du Brésil, encore plus contagieux, suscite de nouvelles inquiétudes. Quatre premiers cas ont été détectés en France, a indiqué ce jeudi le ministre de la Santé.

Il se développe comme une traînée de poudre. Le variant brésilien est désormais dominant en Amazonie, et tous les indices indiquent déjà qu’il est plus contagieux que les variants anglais et sud-africain. À titre d’exemple, alors que la mutation britannique a mis environ trois mois pour dominer l’épidémie en Angleterre, le variant brésilien est devenu majoritaire dans la région de Manaus en seulement un mois. L’apparition du variant P1, comme il se nomme, suscite donc ces derniers jours de nouvelles inquiétudes. Déjà détecté au Japon, en Allemagne et dans le Minnesota, il vient tout juste d’être repéré en France.

On sait “depuis hier” (mercredi 3 février, ndlr) qu’il y a “quatre cas de variant d’origine brésilienne, notamment dans le Var, dans la région Aura (Auvergne-Rhône-Alpes) et à La Réunion”, a déclaré ce jeudi Olivier Véran lors d’une conférence de presse aux côtés du Premier ministre, ajoutant que le variant d’origine sud-africaine a également été identifié. Et le ministre de la Santé n’a pas caché ses craintes à leur sujet : “D’abord parce qu’il existe moins de données sur les infections qu’ils entraînent. Ensuite parce que certaines études tendent à montrer qu’il y a davantage de réinfections, et enfin parce que nous manquons d’éléments pour être pleinement sûrs que les vaccins sont aussi efficaces sur eux”, a-t-il indiqué.

Une femme de retour de Manaus

Parmi les quatre cas de variant brésilien détectés en France, on dénombre notamment une femme qui revenait de Manaus (nord-ouest du Brésil) et qui a transité par Sao-Paulo, puis Francfort en Allemagne avant de prendre l’avion pour Paris, puis pour Marseille. “Elle a présenté des symptômes peu après son arrivée en France. Elle a été testée et a été mise à l’isolement strict”, a précisé Olivier Véran qui indique qu’après le contact tracing, “une autre personne a été identifiée voyageant avec elle et des cas contacts ont également été identifiés mais il n’y a pas eu de chaîne de contamination”.

Ce qui est différent pour un autre cas du variant brésilien identifié dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, “qui travaille dans les hôpitaux de Genève”. Dix personnes qu’il a côtoyées ont été déclarées positives en attente de recherche de variant. “Pour l’instant, la situation est maîtrisée et les chaînes de contamination ont été contrôlées”, a insisté le ministre de la Santé. Les données actuelles “ne permettent pas de dire si ce variant est plus meurtrier”, même si les autorités ne rejettent pas l’idée que sa propagation rapide à Manaus y a joué un rôle dans la dramatique augmentation des morts du Covid-19. Pour le gouvernement, l’objectif est donc clair : “Nous voulons limiter au maximum la diffusion de ces variants, gagner du temps pour pouvoir vacciner et protéger les plus fragiles d’entre nous”, a assuré Olivier Véran, assurant que la France pratique “un séquençage massif “ des cas positifs. Pour autant, “les variants, parce qu’ils sont plus contagieux, sont amenés à remplacer progressivement le Covid-19 dans la forme que nous connaissons”, a-t-il prévenu.