Coupe de France. Les Herbiers ont mis du rouge au cœur et aux âmes
Écrit par Jonathan PIRIOU sur avril 18, 2018
Les Herbretais ne pouvaient pas repartir en Vendée sans rien, sans leur billet pour le Stade de France en poche. Durant une heure et demie, les joueurs de Stéphane Masala ont tout donné pour rejoindre l’antre parisienne et s’offrir une folle soirée de bonheur. Tout comme la Beaujoire, qui a fait un vacarme du diable durant tout le match face à Chambly.
Le 8 mai, le Stade de France sera rouge. De bonheur déjà. Et avant tout. Un rouge brûlant, incandescent. Un rouge herbretais en somme. Un rouge qui a enflammé les cœurs et les âmes, hier soir, au terme d’une 1/2 finale étourdissante.
En fait, ce match, les partenaires d’un Sébastien Flochon en véritable d’orchestre l’ont très bien débuté. Maîtres du ballon, ils tentaient de cantonner les Camblysiens dans leurs 30 mètres cherchant même à les asphyxier en se projetant très vite vers l’avant. Portés par une ambiance extraordinaire, les Vendéens supportaient le poids de l’événement. Même si Matthieu Pichot, le héros du 1/4 de finale un mois et demi plus tôt, semblait fébrile sur ces trois premières interventions (une relance, deux sorties).
Mais pas de soucis, même dans un temps plus faible de son équipe quand Chambly, après avoir laissé passer l’orage, parvenait à desserrer l’étau, au cœur du jeu, le duo Flochon-Eickmayer faisait la loi. Royal au milieu, le milieu rouge donnait le tournis à un Laurent Héloïse que l’on a connu solide combattant dans sa zone quand celle-ci était vendéenne, au Poiré-sur-Vie.tines gorgées de la couleur des maillots herbretais à force de les voir partout sur le vert gazon. Dabasse décrochait toujours à bon escient et Kevin Rocheteau appuyait toujours dans les bonnes zones. Du rouge, encore, en pagaille.
Après la pause, c’était en revanche le jaune soleil du maillot de Xavier Pinoteau, le gardien de Chambly qui aveuglait Florian David, sinon comment expliquer que le buteur du soir ratait un tel face à face seul face au portier camblysien ?
Le tournant du match car, dans la foulée, les maillots noirs se ruaient à l’abordage, tels des pirates à l’assaut de l’île herbretaise. Pichot sortait un ballon incandescent après une tête croisée de Montiel que sa barre transversale solide espar salvateur dans la tempête venait de renvoyer. L’orage venait cette fois de l’Oise.