Coronavirus – Voici toutes les nouvelles mesures qui ont été annoncées par les Préfets des Bouches-du-Rhône et de Gironde cet après-midi pour les bars, restaurants, événements, EHPAD, masques…
Écrit par Jonathan PIRIOU sur septembre 14, 2020
Plus de 6.000 nouveaux cas positifs en France et 34 décès en 24h selon un nouveau bilan
Conférence de presse à Marseille :
“La situation est défavorable à Marseille. Il y a une progression rapide des admissions des malades dans les hôpitaux et cela nous inquiète énormément. Depuis le début du mois de septembre”, un taux d’incidence de 312 pour 100.000 et taux de positivité 10,6% sont observés. Les services de réanimation sont d’ors et déjà en très forte tension. Nous avons pris des disposition pour affronter cette situation. On s’adapte au jour le jour et on sera dans l’obligation de réduite la capacité chirurgicale. Nous allons multiplier les points de tests, surtout à Marseille et pour les personnes prioritaires. Nous figurons en tête du classement national des départements dont la situation évolue le plus défavorablement.
Nous allons créer 25 lits supplémentaires dans la semaine afin d’alléger les capacités de l’hôpital de la Timone par exemple et nous allons le faire aussi pour la réanimation. Nous avons fait près d’une centaine de recrutements depuis l’été afin de répondre à la demande. Nous faisons aujourd’hui près de 3.000 tests par jour. Nous avons recruter des médecins, des internes et des infirmiers.
Le Préfet annonce que le masque devient obligatoire dans 27 communes et ailleurs dans les lieux publics les plus fréquentés. Pour les EHPAD, désormais c’est une visite par jour de deux personnes qui est autorisée. Les bars et restaurants resteront fermés de 0h30 à 6h du matin et la consommation debout est interdite. Les contrôles seront renforcés. La vente d’alcool a emporter est interdite avant 20h et les soirées dansantes sont interdites dans les Bouches du Rhône.
Les événements de plus de 1.000 personnes sont interdites. La Fête des voisins et les journées du patrimoine et la Foire de Marseille sont annulés malgré les enjeux économiques que cela représente. Les Fêtes étudiantes et les sorties scolaires sont également suspendues.
Concernant les plages et les jardins publiques les rassemblements de plus de 10 personnes seront interdits. Enfin l’accès de certains sites dont les accès sont étroits sera réglementé.
Conférence de presse de la préfète de Gironde :
La préfète de Gironde a annoncé lundi une série de mesures restrictives pour enrayer la progression du Covid, dont l’abaissement de 5.000 à 1.000 du nombre maximum de personnes pouvant assister à des événements publics, comme des compétitions sportives, dans tout le département.
Journées du patrimoine annulées, pas plus de 10 personnes rassemblées dans les parcs ou sur les quais, soirées dansantes interdites dans les bars ou pour un mariage, fêtes étudiantes annulées, sorties scolaires supendues, interdiction de consommer debout dans les bars, vestiaires fermés sauf dans les piscines, fêtes foraines, brocantes… interdites : Fabienne Buccio a aussi détaillé des restrictions touchant la métropole bordelaise (800.000 habitants).
«Les rassemblements c’est 10 personnes mais on peut avoir une jauge jusqu’à 1.000», a expliqué la préfète en conférence de presse par la suite. Mais au-dela de dix pour un mariage par exemple «il faudra une autorisation avec un protocole sanitaire».
S’agissant des matches de rugby de l’Union Bordeaux-Bègles et de football des Girondins de Bordeaux: «les matches pourront avoir lieu mais la jauge sera à 1.000», a insisté la préfète.
Pour faire respecter ces mesures dans Bordeaux et en Gironde, département en zone rouge Covid, la préfète a demande l’appui des polices municipales des 28 communes de la métropole, et annoncé que l’Etat allait détacher des gendarmes mobiles et une unité de de CRS.
Ce plan sera «réévalué sous 2 à 3 semaines», a souligné Mme Buccio. «S’il faut durcir les méthodes je le ferai, s’il faut les alléger je le ferai», a-t-elle assuré, expliquant qu’«il s’agit de provoquer une prise de conscience» puis de «sanctionner, verbaliser ceux qui ne jouent pas le jeu (…) il faut que nous agissions sur la minorité de 5% qui est la moins attentive».