Coronavirus : près de 500 morts, l’Organisation mondiale de la santé salue les mesures prises
Écrit par Jonathan PIRIOU sur février 5, 2020
Le nouveau coronavirus continue de faire des victimes. Le dernier bilan communiqué ce mercredi par les autorités chinoises fait état de près de 500 morts. Parallèlement, les mesures de confinement gagnent du terrain face à cette maladie issue d’une famille de virus allant du rhume à la mortelle infection respiratoire.
490 morts et 24 000 personnes contaminées
Au moins 490 personnes atteintes du nouveau coronavirus appelé 2019-nCoV sont mortes en Chine continentale (hors Hong Kong et Macao). La plupart des décès sont enregistrés à Wuhan et dans sa province du Hubei, foyer d’origine de ce virus, selon un bilan officiel mercredi. C’est dans cette zone que vient d’ailleurs d’être ouvert un hôpital construit en dix jours. Plus de 24 000 cas de contamination ont été confirmés dans le pays.
Près de 200 cas de contamination ont été identifiés en dehors de Chine dans une vingtaine de pays. Hong Kong, qui est un territoire chinois semi-autonome, a fait état mardi de son premier décès.
Par Le Parisien avec AFPLe 5 février 2020 à 09h21
Le nouveau coronavirus continue de faire des victimes. Le dernier bilan communiqué ce mercredi par les autorités chinoises fait état de près de 500 morts. Parallèlement, les mesures de confinement gagnent du terrain face à cette maladie issue d’une famille de virus allant du rhume à la mortelle infection respiratoire.
490 morts et 24 000 personnes contaminées
Au moins 490 personnes atteintes du nouveau coronavirus appelé 2019-nCoV sont mortes en Chine continentale (hors Hong Kong et Macao). La plupart des décès sont enregistrés à Wuhan et dans sa province du Hubei, foyer d’origine de ce virus, selon un bilan officiel mercredi. C’est dans cette zone que vient d’ailleurs d’être ouvert un hôpital construit en dix jours. Plus de 24 000 cas de contamination ont été confirmés dans le pays.
Près de 200 cas de contamination ont été identifiés en dehors de Chine dans une vingtaine de pays. Hong Kong, qui est un territoire chinois semi-autonome, a fait état mardi de son premier décès.
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Selon ces chiffres, le taux de mortalité est dorénavant de 2%. En prenant en compte l’hypothèse probable que tous les cas de contamination ne sont pas déclarés, il devrait être encore plus bas et se rapprocher de celui de la grippe. En Chine continentale, le bilan dépasse largement le nombre de morts enregistré lors de l’épidémie du Sras, soit 349 décès en 2002-2003. Les victimes sont âgées ou atteintes de complications médicales préexistantes. Hors de Chine, le virus a provoqué un seul décès jusqu’à présent : un Chinois arrivé aux Philippines en provenance de Wuhan.
Nouvelles mesures de confinement
La Chine continue de muscler ses mesures de protection. Plusieurs agglomérations de la province du Zhejiang (Est), à plusieurs centaines de kilomètres de Wuhan, ont mis en oeuvre depuis mardi de nouvelles restrictions de déplacements.
A Hangzhou (plus de 200 cas rapportés), une métropole économique et touristique à environ 150 km de Shanghai, des barrières de couleur verte bloquent les avenues menant au siège du géant chinois du commerce en ligne Alibaba. Il se situe dans l’un des trois arrondissements où une seule personne par foyer est autorisée à sortir tous les deux jours. Au moins trois autres grandes villes du Zhejiang (Taizhou, Wenzhou et Ningbo) ont imposé ce type de restrictions à 18 millions de personnes.
Des mesures de confinement s’étendent ce mercredi à des villes d’autres provinces, jusqu’aux lointaines régions industrielles du Nord-Est. Dans le Henan, province limitrophe du Hubei, la municipalité de Zhumadian a ordonné qu’une seule personne par foyer soit autorisée à quitter son domicile une fois tous les cinq jours, tout en promettant des primes en cas de dénonciation de personnes venues du Hubei.
L’OMS salue les mesures prises
Ces mesures draconiennes sont saluées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). «Il existe une fenêtre de tir grâce aux mesures fortes prises par la Chine (…). Ne laissons pas passer cette fenêtre», a insisté mardi soir son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus.