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COP27 : la dette climatique du Nord envers le Sud, sujet brûlant des négociations

Écrit par sur novembre 7, 2022

C’était déjà un sujet de tensions extrêmes entre pays du Nord et du Sud, dont le dialogue ne tient qu’à un fil. Mais depuis cet été de catastrophes climatiques, qui a vu le Pakistan ravagé par les inondations ou l’Afrique de l’Est menacée de famine par la sécheresse, la question des dégâts irréversibles entraînés par le réchauffement s’impose actuellement comme le sujet le plus brûlant des négociations sur le climat. Ce dossier, appelé « pertes et dommages », est devenu une ligne rouge pour de nombreux Etats en développement qui demandent un soutien financier, obligeant les nations développées à faire évoluer leur discours.

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Les pertes et dommages, reconnus par l’accord de Paris de 2015, se réfèrent tant aux conséquences d’événements climatiques brutaux, comme les inondations ou les cyclones, que d’effets lents du réchauffement, à l’image de la montée du niveau des mers. Ils recouvrent des morts, des pertes économiques, des migrations forcées ou la disparition de biens culturels. Ces impacts ne peuvent être évités ni par des actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre ni par l’adaptation au changement climatique. Au Pakistan, où plus de 1 700 personnes sont mortes et où la facture est évaluée à 30 milliards de dollars, « il est désormais trop tard pour rendre les maisons ou les cultures plus résilientes,illustre Harjeet Singh. Le sujet est maintenant d’aider les gens à reconstruire leurs vies ».