Conseil de défense : “Il existe un chemin pour éviter le reconfinement”, estime Attal
Écrit par Jonathan PIRIOU sur février 10, 2021
D’après le porte-parole du gouvernement, qui s’est exprimé après le conseil de défense, la situation de la France est encore “fragile”
Alors que la France a dépassé mardi soir la barre des 80 000 morts dus au Covid-19, le gouvernement s’est réuni ce mercredi matin pour un nouveau conseil de défense autour d’Emmanuel Macron. Gabriel Attal a pris la parole à l’issue du conseil des ministres qui suivait. Pour le porte-parole du gouvernement, “il existe bien un chemin pour éviter le reconfinement”.
Ce chemin n’est pas large mais il existe et nous aurions tort de ne pas tout mettre en œuvre pour y parvenir.”
Mardi déjà, Olivier Véran a estimé qu’il était possible qu’on ne soit pas reconfiné. “Le confinement n’est pas un choix de facilité et de sécurité, c’est un choix de nécessité quand la situation épidémique nous échappe. Ce n’est pas le cas”, a tranché le ministre de la Santé.
Trop tôt pour se réjouir”
Ce mercredi, Gabriel Attal a toutefois concédé que la situation restait “fragile” et a appelé les Français à rester “extrêmement prudents”. Il a aussi noté qu’il existait des disparités territoriales en France. Il a souligné qu’une cinquantaine de départements connaissaient une baisse de leur taux d’incidence. Il reste en revanche stable dans une trentaine et poursuit sa hausse dans une vingtaine. “Il est encore trop tôt pour se réjouir”, admet le porte-parole qui a salué la “responsabilité extraordinaire des Français”. “C’est parce que chacun prend sa part que la situation reste stable”
Il convient toutefois de suivre avec attention la propagation des variants du coronavirus (britannique, sud-africain et brésilien). Mardi, Olivier Véran estimait que ces variants «augmentent d’environ 50% par semaine, c’est-à-dire moins vite que les pays qui n’étaient pas sous couvre-feu. Donc il y a une efficacité des mesures décidées qui permettent de stabiliser la situation sanitaire».
Le porte-parole du gouvernement a par ailleurs tiré un premier bilan de la fermeture des frontières françaises et du renforcement des contrôles : “plus de 1 000 personnes ont fait l’objet d’une mesure de non-admission sur le territoire national, dont près de 200 réembarquements immédiats”, et “1 444 personnes” n’ont pu sortir du territoire “faute de motif impérieux approprié