Comment éviter les intoxications au monoxyde de carbone?
Écrit par Jonathan PIRIOU sur janvier 7, 2019
En ces périodes de fêtes de fin d’année, plusieurs familles ont été victimes d’intoxications au monoxyde de carbone. Alors comment éviter l’asphyxie? Les pompiers de Paris détaillent les bons gestes à adopter.
Chaque année en période hivernale, les intoxications au monoxyde de carbone connaissent un pic. Une centaine de personnes meurt tous les ans et environ 3.000 sont hospitalisées à cause ce genre d’intoxication, indiquent les pompiers de Paris.
Ce mardi encore, deux touristes français sont morts intoxiqués dans la nuit de lundi à mardi, dans un chalet isolé des alpes italiennes. Une famille de la commune de Villemomble en Seine-Saint-Denis a également été intoxiquée en raison du dysfonctionnement de sa chaudière à gaz.
Quels risques?
Le danger du monoxyde de carbone, c’est qu’il s’agit d’un gaz indétectable qui se diffuse très vite dans l’environnement: il est inodore, invisible et non-irritant. Le monoxyde de carbone étant très toxique, quelques minutes d’exposition suffisent pour qu’il se fixe sur l’hémoglobine et que les symptômes apparaissent.
“Il est difficile, pour les victimes, de comprendre ce qui leur arrive” explique le capitaine Guillaume Fresse de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris à BFMTV. “Celles-ci sont prises de nausées, vomissements ou maux de tête, donc quand cela arrive il faut immédiatement appeler les secours car il y a de fortes chances qu’elles soient intoxiquées”.
Comment s’en préserver?
Il est issu “des conséquences d’une mauvaise combustion d’éléments organiques comme le bois, le gaz, ou l’essence: en somme tout ce qui provient d’un chauffe-eau, d’un radiateur ou de la cheminée par exemple”, explique le capitaine des pompiers de Paris. Lorsque ces appareils de chauffage ou de production d’eau sont mal installés, il existe un risque d’intoxication.
Pour s’en protéger, le capitaine Guillaume Fresse conseille donc d’aérer régulièrement les pièces en ouvrant les fenêtres, de faire contrôler ces appareils régulièrement et de s’équiper d’un détecteur de monoxyde de carbone, qui coûtent entre 20 et 30 euros selon les modèles. Le sapeur-pompier met encore en garde: un détecteur de fumée ne doit pas être confondu avec un détecteur de monoxyde de carbone.