COLÈRE AGRICOLE: “DES CONTRÔLES EN GRANDE SURFACE” À VENIR, ANNONCE LE VICE-PRÉSIDENT LA FNSEA

Quelles actions à venir pour la suite du mouvement agricole? “Des contrôles en grande surface” annonce ce dimanche sur RMC le vice-président de la FNSEA, Luc Smessaert. Ce dernier a également salué un Salon de l’Agriculture, qui ferme ses portes aujourd’hui, “exceptionnel”. La 60e édition aura été marquée par une inauguration chaotique.

Le projet de loi d’orientation agricole sera soumis en Conseil des ministres le 21 mars. Alors, d’ici là, et alors que le Salon de l’Agriculture touche à sa fin, ce dimanche, quelle suite pour le mouvement agricole?

“Les braises sont encore chaudes”, explique sur RMC Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA. “Il n’y aura pas d’actions comme celles de janvier mais des contrôles en grande surface pour vérifier l’origine et l’étiquetage des produits“, annonce-t-il. Les agriculteurs entendent bien de continuer à mettre le pression sur le gouvernement, selon lui, “pour pas qu’ils nous la mettent à l’envers”.

MACRON A PRIS EN OTAGE LE HALL 1″

Un Salon de l’Agriculture qui ferme ses portes ce dimanche, après une semaine agitée et les manifestations qui ont provoqué entre autres l‘interpellation de 66 agriculteurs à Paris. Malgré tout, la 60e édition aura été “exceptionnelle”. C’est ainsi que juge Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA le bilan de la plus “grande ferme du monde”.

“C’est un salon qui restera dans les mémoires” malgré un “samedi chaotique”. “Emmanuel Macron a pris en otage le hall 1 pendant 5h, les visiteurs ne pouvaient pas visiter. Lui était en train de débattre dans une salle”, estime cet éleveur laitier de l’Oise.

Le vice-président de la FNSEA n’a pas goûté à la prestation du Président. “Il ne fallait peut être pas faire un show penadnt plusieurs heures”, regrettant la “provocation” d’avoir invité des “gens qui sont contre l’agriculture”. Une référence faite à l’invitation au “grand débat” promis par le chef de l’Etat, finalement annulé, des Soulèvements de la Terre.

Au Salon samedi dernier, Emmanuel Macron avait justement fulminé, se disant “en colère”, assurant ne les avoir jamais invités, alors qu’un imbroglio régnait sur la question. Le mouvement écologiste assurant, lui, avoir bel et bien été convié à l’évènement.