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Christine Lagarde candidate à sa succession à la tête du FMI

Écrit par sur janvier 22, 2016

L'ancienne ministre pense que, du point de vue du FMI, la France doit "impérativement" continuer à se réformer pour "libérer" ses énergiesLa Française Christine Lagarde a officiellement annoncé ce vendredi 22 janvier sa candidature à un deuxième mandat à la tête du Fonds monétaire international (FMI), après avoir reçu plusieurs soutiens de poids. "Oui, je suis candidate pour un deuxième mandat", a-t-elle affirmé sur France 2, au lendemain du lancement du processus de désignation par l'institution financière. "J'ai eu l'honneur de recevoir des soutiens dès l'ouverture de la procédure", a-t-elle affirmé, mentionnant tout particulièrement la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la Chine. Concernant les États-Unis, le principal actionnaire du FMI, elle a rappelé qu'ils avaient l'habitude de communiquer leur position à la fin du processus. Elle a toutefois cité de récents soutiens exprimés au sein de l'administration du président Barack Obama.

"Les propos du vice-président (Joe Biden) des États-Unis l'autre jour dans son intervention publique étaient extrêmement élogieux et presque embarrassants et le secrétaire d'État au Trésor (Jack Lew) a dit espérer continuer à travailler avec moi", a-t-elle souligné. "Je pense qu'il est difficile pour les États-Unis de faire beaucoup plus à ce stade", a expliqué Christine Lagarde, qui vient de fêter ses 60 ans. Interrogée sur son renvoi en décembre devant la justice française pour sa "négligence" supposée dans l'affaire de l'arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie concernant la vente d'Adidas par le Crédit Lyonnais, l'ancienne ministre de l'Économie a assuré avoir "agi dans l'intérêt de l'État, conformément à la loi". "J'ai ma conscience pour moi dans cette affaire. J'espère que la justice, au terme de la procédure, aussi longue et pénible qu'elle soit, en conviendra", a affirmé Christine Lagarde.

Réformes impératives

Par ailleurs, Christine Largarde a indiqué que la France devait "impérativement" poursuivre ses réformes. La France a déjà mené des réformes mais "du point de vue du FMI, il faut impérativement qu'elle continue à les faire", a-t-elle affirmé vendredi depuis Davos. "Il y a un talent, il y a un potentiel, il y a des compétences", a estimé Christine Lagarde sur France 2. "Il faut libérer ces énergies et il faut leur permettre de développer leur activité", a-t-elle ajouté sans préciser quelles mesures pourraient être prises.

Alors que le FMI a abaissé mardi sa prévision pour la croissance française en 2016 de 0,2 point à 1,3 %, Mme Lagarde a souligné que le fonds "avait révisé beaucoup de pays à la baisse". "Quand vous avez un changement de régime de croissance et de modèle économique de développement en Chine comme c'est le cas, quand vous avez une baisse générale des matières premières, et quand vous avez une politique monétaire asymétrique entre les différentes banques centrales, ça constitue un univers qui n'est pas simple", a-t-elle relevé. "En période de coûts financiers faibles, en période d'euro compétitif entre guillemets, et en période de coût des matières premières faible, il y a quand même beaucoup d'éléments et d'atouts pour que la France tire un peu son épingle du jeu", a conclu Mme Lagarde.