En ce moment

Titre

Artiste

Emission en cours

Nouveaux Artistes

12:30 13:00

Emission en cours

Nouveaux Artistes

12:30 13:00

Upcoming show

Nouveaux Artistes

12:30 13:00


Brexit : ce qu’il faut retenir de l’allocution de Theresa May

Écrit par sur janvier 21, 2019

La première ministre britannique a promis lundi de ne pas retarder l’article 50, alors que le Royaume-Uni doit quitter l’Union européenne le 29 mars prochain.

Moins d’une semaine après le rejet massif de l’accord sur le Brexit, la première ministre britannique, Theresa May, a présenté lundi après-midi son «plan B» pour mener à bien la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, prévue le 29 mars 2019. La cheffe du gouvernement a échappé la semaine passée à une motion de censure: elle espère désormais trouver une voie pour éviter une rupture sans accord, synonyme de risques de pénuries, d’embouteillages monstres autour des ports et d’effondrement de la livre. Mais les «27» ont à plusieurs reprises rappelé que l’accord conclu ne serait pas renégociable. Article 50, Irlande du Nord, citoyens européens… Voici les points importants à retenir du plan de Theresa May, qui sera débattu le 29 janvier prochain par les députés britanniques.

L’article 50 «pas reporté»

À dix semaines seulement de la sortie prévue de l’Union européenne, Theresa May n’a pas exclu l’absence d’un accord, mais a estimé qu’il y avait «peu de chances» que la mise en place de l’article 50, qui permet de quitter l’UE, soit retardée. «Nous ne voulons pas contredire le résultat du référendum», a-t-elle martelé. Malgré la demande de nombreux partis d’opposition, la première ministre a ainsi exprimé ses «préoccupations» quant à un possible second référendum sur le Brexit. Selon elle, une seconde consultation «pourrait nuire à notre démocratie et à la cohésion sociale», et n’obtiendrait «pas la majorité» au Parlement.

• La frontière irlandaise rediscutée

Theresa May a également exprimé sa volonté de «respecter» l’accord de Belfast sur la paix en Irlande du Nord. «Nous devons ne pas permettre la création d’une frontière dure» entre l’Irlande et la province britannique d’Irlande du Nord, a-t-elle affirmé. Malgré les refus répétés de l’Union européenne de revenir sur ce point très controversé au Royaume-Uni, la cheffe du gouvernement a annoncé son intention de retourner à Bruxelles pour rediscuter de la question. Le «filet de sécurité» («backstop» en anglais), qui n’entrerait en vigueur qu’à défaut d’autre solution à l’issue d’une période de transition, prévoit une union douanière entre le Royaume-Uni et l’UE, avec en sus, pour l’Irlande du Nord, un alignement sur certaines réglementations européennes en matière sanitaire et de taxes.

Les citoyens européens

Face à l’inquiétude des députés sur le sort des citoyens de l’Union européenne domiciliés au Royaume-Uni, Theresa May a promis qu’ils pourront y rester «sans pénalité financière». «Quiconque demandera de rester n’aura pas à payer quoi que ce soit», a-t-elle indiqué, notant que «certains États membres ont pris des garanties pour respecter les droits des citoyens britanniques en cas d’absence d’accord». Près de 3,5 millions de citoyens européens vivent actuellement au Royaume-Uni.