Au moins douze personnes toujours portées disparues après l’incendie d’un ferry italien en mer Ionienne : Les plongeurs ont élargi leur zone de recherches en mer autour du bâtiment en flamme
Écrit par Jonathan PIRIOU sur février 19, 2022
Au moins douze personnes toujours portées disparues après l’incendie d’un ferry italien en mer Ionienne, où une course contre la montre est engagée pour venir à bout du sinistre et secourir les passagers manquants avant la nuit, selon les autorités grecques. Les plongeurs ont élargi leur zone de recherches en mer autour du bâtiment en flammes, pour retrouver d’éventuels disparus au large de l’île grecque de Corfou, ont précisé les garde-côtes grecs.
Le feu s’est déclaré peu après 04H00 heure locale (02H00 GMT) au moment où l'”Euroferry Olympia” de la compagnie italienne Grimaldi se trouvait au large de l’îlot de l’Erikoussa, entre la Grèce et l’Albanie.
Sur un total de 290 personnes enregistrées à bord, dont 51 membres d’équipage italiens et grecs, 278 ont été secourues et acheminées jusqu’au port de Corfou, selon le bilan des garde-côtes grecs intervenus aux côtés d’un patrouilleur italien.
Dix d’entre elles on été hospitalisées avec des troubles respiratoires et des blessures mineures, selon la télévision publique grecque ERT. Mais plusieurs manquent toujours à l’appel.
“L’opération se poursuit pour localiser douze passagers disparus”, précise vendredi soir un communiqué des garde-côtes. Neuf sont ressortissants bulgares, a confirmé le ministère bulgare des Affaires étrangères. Une équipe de sauveteurs spécialisés grecs a pu monter à bord du navire en feu où, selon la compagnie Grimaldi, cinq disparus ont “été localisés”.
Deux chauffeurs-routiers – un Turc et un Bulgare – ont pu être évacués par hélicoptère de la cale pour véhicules où ils étaient restés piégés et ont été transportés à l’hôpital, a rapporté ERT.
Parmi les rescapés figure un migrant clandestin, dont la présence fait craindre celle d’éventuels autres passagers non comptabilisés sur le navire en feu. Des migrants embarquent souvent clandestinement à bord des ferries reliant la Grèce à l’Italie. Le navire effectuait une liaison nocturne régulière entre le port grec d’Igoumenitsa et celui italien de Brindisi.