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Assurance chômage : le gouvernement veut encore serrer la vis, voici les mesures de la réforme

Écrit par sur mai 26, 2024

Dans sa quête du plein emploi, la ministre du Travail, Catherine Vautrin, et le gouvernement semblent avoir trouvé une recette : durcir les conditions d’accès à l’assurance chômage. Gabriel Attal a annoncé ce dimanche 26 mai 2024 les mesures d’une nouvelle réforme de l’assurance chômage, dans une interview à La Tribune Dimanche.

Durcissement des conditions d’affiliation, donc, à compter du 1ᵉʳ décembre, date espérée d’entrée en vigueur de réforme, mais aussi réduction de la durée d’indemnisation si le chômage se maintient en dessous de 9% et une prime afin d’inciter à la reprise d’activité les seniors… Différentes mesures sont proposées.

Il va falloir travailler davantage pour toucher le chômage

Alors que les syndicats ont défilé, mercredi et jeudi, dans le bureau de Catherine Vautrin pour des discussions autour de cette réforme, les arbitrages autour de la réforme semblent déjà avoir été tranchés. 

Ainsi, comme annoncé par Gabriel Attal en mars dernier, pour toucher les indemnités liées au chômage, il faudrait travailler plus. Aujourd’hui, pour ouvrir les droits lors de son inscription à France Travail, il faut avoir travaillé six mois sur les 24 derniers mois, la fameuse période « de référence ».

Il faudra donc avoir travaillé huit mois lors de 20 derniers mois pour toucher les droits, comme l’a confirmé Gabriel Attal, justifiant ce changement en appuyant sur le fait que ce régime est « plus généreux que nos voisins, en nous rapprochant du système allemand ».

Moins de chômage dans le pays ? Moins de durée d’indemnisation

Depuis le 1ᵉʳ février 2023, un mécanisme de « contracyclicité » est en place pour la durée des indemnisations. Si on traduit le langage administratif absolument imbitable, cela veut dire que la durée des indemnisations n’est plus calculée uniquement en fonction de la situation personnelle, mais aussi en prenant en compte la situation du marché du travail.

Actuellement, si le taux de chômage (au global) est inférieur à 9 % ou s’il n’a pas évolué de + 0,9 % sur un trimestre, la durée d’indemnisation sera réduite de 25 %. Et inversement : si le taux est supérieur à 9 %, ou s’il a dépassé + 0,8 % sur un trimestre, la durée d’indemnisation pourra durer 25 % plus longtemps.