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Appel à la grève samedi à BFM TV et RMC pour protester contre l’extrême-droite : “Cessons de feindre l’indifférence derrière une neutralité de confort”, lancent la CGT et le Syndicat National des Journalistes

Écrit par sur juin 12, 2024

Les syndicats CGT et SNJ d’Altice Media, maison mère de BFMTV et RMC, appellent à la grève samedi pour permettre aux salariés du groupe de prendre leur “part contre l’extrême droite” et participer aux manifestations prévues à l’appel d’une intersyndicale et de la gauche.

“Cessons de feindre l’indifférence derrière une neutralité de confort”, lancent la CGT et le SNJ (Syndicat national des journalistes) d’Altice Media dans un tract publié sur X, rappelant aux “journalistes”, “techniciens” et autres “employés” qu’ils sont également “citoyens”. “Nous connaissons collectivement la dangerosité de l’arrivée de l’extrême droite à la tête du gouvernement”, écrivent les syndicats, citant “la chasse raciste d’un +ennemi de l’intérieur+, le renforcement du patriarcat et de la haine anti-LGBT, la concentration accrue des médias et la casse de nos droits sociaux”.

“Parce que nous les observons, parce que nous enquêtons sur eux, nous savons qu’un gouvernement d’extrême droite serait d’une toute autre nature que tout ce que nous avons connu”, poursuivent-ils, alors que le RN se présentera en position de force aux législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, après sa large victoire aux européennes.

“Nous qui travaillons dans les médias, avons le devoir de rejoindre le sursaut populaire et de la jeunesse en cours”, estiment-ils. “Face à l’urgence de la situation”, ils appellent “donc à la grève samedi” pour permettre la mobilisation des salariés du groupe “à Paris et en région”.

Lundi, cinq organisations syndicales (la CFDT, la CGT, l’UNSA, la FSU et Solidaires) ont appelé à manifester le week-end prochain, rejointes par le Parti socialiste, le Parti communiste, les Écologistes et La France insoumise, “pour porter la nécessité d’alternatives de progrès pour le monde du travail”.

Le même jour, des milliers de personnes, dont de très nombreux jeunes, s’étaient déjà rassemblées dans plusieurs villes de France pour dire leur opposition à l’extrême droite, “aux portes du pouvoir”.