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Air France – Xavier Broseta : “Je n’ai reconnu personne

Écrit par sur octobre 5, 2015

Il s'est fait arracher veste et chemise en tentant de quitter le CCE d'Air France. Pour "Le Point", Xavier Broseta revient sur comment tout a dérapé.Les images de ce quasi-lynchage ont fait le tour de la presse ce lundi : poursuivis, molestés, vêtements littéralement arrachés…, Xavier Broseta, directeur général adjoint ressources humaines et politique sociale d'Air France, et Pierre Plissonier, en charge des ressources humaines long courrier, ont été victimes de violences à la fin du comité central d'entreprise (CCE) qui se tenait au siège d'Air France à Roissy-Charles de Gaulle. Leurs agresseurs pourraient être extérieurs à l'entreprise. Les nombreuses vidéos des faits devraient permettre de les identifier et de donner suite aux plaintes qui ont été déposées. Xavier Broseta raconte au Point comment il a été agressé.

Le Point.fr : Est-ce que vous vous attendiez à être molesté ?

Xavier Broseta. Pas du tout. La réunion du CCE, qui compte une cinquantaine d'élus et de dirigeants des organisations professionnelles, s'est tenue dans le calme. La partie légale d'information était terminée, et nous en étions aux questions/réponses. C'est alors que des représentants syndicaux nous ont demandé de quitter la salle, craignant de ne pouvoir continuer à assurer notre sécurité.

Vous êtes donc partis rapidement ?

Le président Frédéric Gagey a pu quitter la salle. Je suis resté avec mon équipe pour tenter de terminer les questions/réponses. Des délégués CGT, que j'ai remerciés ensuite par SMS, sont venus m'aider à sortir de la salle face aux manifestants. C'est en franchissant une clôture que nous nous en sommes sortis.

Avez-vous reconnu vos agresseurs, notamment ceux qui vous ont arraché veste et chemise ?

Non. Je n'ai reconnu personne. Je suis sûr que ce ne sont pas des militants syndicaux que je rencontre régulièrement.

Quelle est votre conclusion sur l'avenir des négociations ?

Je suis choqué et déçu, mais je ne veux en aucun cas que l'opprobre soit jetée sur l'ensemble des salariés d'Air France. J'ai reçu des témoignages par centaines de responsables syndicaux, de collègues et des autorités gouvernementales. La violence et l'intimidation n'entameront pas notre détermination.