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Accusations de viol: La cour d’appel de Paris a confirmé aujourd’hui le non-lieu pour le comédien et humoriste Ary Abittan

Écrit par sur janvier 30, 2025

La cour d’appel de Paris a confirmé jeudi le non-lieu dont a bénéficié le comédien et humoriste Ary Abittan, visé par la plainte d’une femme pour viol en 2021, a appris l’AFP de sources proches du dossier.

Depuis le début de l’éclaircie judiciaire le concernant, l’acteur a repris ses spectacles, qui ont encore récemment été émaillés de manifestations féministes, notamment à l’appel du collectif #NousToutes demandant l’annulation de certaines dates. L’acteur de “Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?” doit par exemple se produire fin février à Paris.

“La justice a considéré qu’Ary Abittan est innocent, après une instruction de plus de trois ans. Les sept magistrats qui ont eu à statuer sur ce dossier sont unanimes. Désormais, il n’y à aucune place au doute sur l’innocence de mon client”, s’est félicitée Me Caroline Toby. Sollicitées, les avocates de la plaignante n’ont pas réagi dans l’immédiat sur cette décision de la cour d’appel conforme aux réquisitions du parquet général, formulées lors d’une audience le 19 décembre.

La jeune femme, qui fréquentait le comédien depuis quelques semaines au moment des faits reprochés, l’accuse de lui avoir imposé une sodomie lors d’une soirée chez lui, le 30 octobre 2021. Agée de 23 ans à l’époque, elle avait porté plainte peu après, et des lésions ont été constatées médicalement, compatibles avec un rapport sexuel anal.

Placé en garde à vue le lendemain matin, Ary Abittan avait été mis en examen pour viol. Au cours de la procédure, la jeune femme avait décrit l’acteur comme “obsédé” par la pratique de la sodomie mais précisé qu’il avait, jusqu’alors, toujours accepté son refus. En juillet 2023, les deux juges d’instruction avaient levé les charges visant Ary Abittan, faute “d’indices graves ou concordants”.

Elles soulignaient notamment les témoignages d’anciennes petites amies de M. Abittan décrivant “un partenaire respectueux” ainsi que des expertises psychiatriques et psychologique écartant “une sexualité déviante ou de pulsions sexuelles agressives”. Le parquet de Paris et les juges avaient aussi estimé que les déclarations de la plaignante sur le soir des faits avaient “évolué” et qu’une partie de celles-ci étaient “contredites” par l’enquête. Au final, “une certaine équivocité” de la plaignante avait été retenue “dans la conduite et les signaux” envoyés à l’acteu


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