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Once Upon a Time c’est fini : que retenir du final de la série féerique ?

Écrit par sur mai 22, 2018

Après 156 épisodes répartis sur 7 saisons, le livre de contes de Once Upon a Time s'est refermé ce vendredi 18 mai sur ABC. Si, comme nous, vous avez tout suivi depuis le début, et en sachant que chaque épisode durait en moyenne 42 minutes, vous avez donc passé quelques 6 552 minutes (soient un peu plus de 109 heures) devant la série d'Edward Kitsis et Adam Horowitz depuis ses grands débuts, le 23 octobre 2011. Et si vous faites partie de ceux qui ont décroché en route et ne sont pas revenus pour les adieux, voici ce qu'il faut retenir de ce final. Avec, bien évidemment des spoilers à la clé.

QUE S'EST-IL PASSÉ ?

Pas besoin d'avoir suivi la saison 7 de près pour comprendre cet épilogue en deux parties. À la rigueur pour être au fait des nouvelles identités de Crochet (Colin O'Donoghue), Rumplestiltskin (Robert Carlyle) et la Méchante Reine (Lana Parilla) dans le monde réel, ou savoir qui sont Jacinda (Dania Ramirez), Tilly (Rose Reynolds) et Margot (Tiera Skovbye), que l'on retrouve au coeur du récit. Mais les histoires de conspiration, cercle de sorcières et de serial killer vues les semaines précédentes sont ici laissées de côté au profit d'un retour aux sources. Et d'une nouvelle menace de malédiction.

Alors que chacun a retrouvé la mémoire et sait quel héros ou héroïne de conte il représente, un bouleversement du monde des ténèbres permet à Rumplestiltskin de se confronter à Weaver, son homolgue du présent alors qu'Henry (Andrew J. West) est opposé à la version jeune de lui-même (Jared S. Gilmore), devenue méchante dans le Royaume des Voeux, où des rêves déçus ont considérablement noirci son âme et facilité sa chute vers le côté obscur. Ensemble, ils comptent bien réécrire l'histoire grâce au stylo magique de l'Auteur, celui qui dicte les destins de chacun, et ainsi s'offrir une fin heureuse.

Mondes parallèles, alter egos, réalités alternatives… En une poignée de minutes, Once Upon a Time nous rappelle à quel point elle parvenait à se compliquer la vie avec une chronologie dont le niveau de complexité rendait parfois le multivers de Flash d'une limpidité exemplaire en comparaison. Un défaut dont les scénaristes ont su rire, le temps d'une réplique, dans la première partie de ce final, avant d'envoyer Tilly et Margot chercher du renfort à Storybrooke. Et c'est ainsi que des anciens tels que Blanche-Neige (Ginnifer Goodwin) et son Prince Charmant (Josh Dallas) font leur retour pour une bataille finale… qui tourne court.Confrontée à Henry jeune, qui l'estime responsable de ses malheurs et ne peut envisager le bonheur autrement qu'en la tuant, la Reine plus si méchante parvient à trouver les mots justes pour ramener son fils adoptif à la raison et vers la lumière. Dans le même temps, Rumplestiltskin se sert des émotions du jeune homme pour clore les histoires de chacun et Weaver, son alter ego du monde réel, décide de se sacrifier en arrachant son propre coeur pour le donner à Rogers/Crochet, et ainsi rompre la malédiction qui empêche ce dernier d'être avec sa fille Tilly. Le personnage incarné par Robert Carlyle meurt alors (deux fois), mais retrouve sa Belle (Emilie de Ravin) dans une espèce de paradis où tout porte à croire qu'ils vont vivre heureux autour d'un puits et avec de la fumée au sol.

Pour en finir une bonne fois pour toutes avec ces histoires de mondes et chronologies, la Reine décide de lancer un nouveau sort dont elle affirme pouvoir tirer quelque chose de merveilleux, puisque celui-ci lui permet de lier, enfin, tout l'univers de Once Upon a Time en un seul bloc dont elle est nommée souveraine, afin d'entériner sa rédemption. Il est alors possible de voir des dragons voler au-dessus de Storybrooke, ou de devoir céder la priorité à un cheval dans la rue, alors que la caméra repasse devant quelques lieux iconiques avant de quitter la ville, comme nous l'indique le panneau que nous avons vu à de nombreuses reprises pendant 7 saisons. À tout jamais ?