Manifestations du 1er-Mai : des affrontements entre la police et des individus encagoulés ont débuté à Paris

1ERMAI Près de 200 "Black Blocs" ont été interpellés, annonce la préfecture de police.

 Le fracas des violences contraint au silence les milliers de manifestants démocrates et pacifiques qui avaient tant à dire, tant à revendiquer et à défendre légitimement aujourdhui. #Generations1erMai @GenerationsMvt

Des départs de feu. Vers 15h15, un millier d'individus encagoulés se trouvaient à hauteur du pont d'Austerlitz, un endroit où doit passer la manifestation du 1er-Mai. Peu avant 16h00, un restaurant McDonald's a été la cible de ces individus qui ont cassé les vitrines puis tenté d'incendier les lieux. Puis c'est une agence Renault ainsi qu'un magasin d'auto-école qui ont été pris pour cibles.

En cette journée de défilé national, la CGT a appellé à 240 manifestations ou rassemblements un peu partout en France. Le mot d'ordre est large : "Contre la remise en cause des acquis sociaux, la sélection à l'université. Pour le progrès social, la paix, la solidarité internationale !" A Marseille, Jean-Luc Mélenchon assure que "la jonction des luttes sociales et [des] organisations politiques" est "en train de se faire". 

 Un millier d'individus cagoulés à hauteur du pont d'Austerlitz. Le cortège syndical, qui est parti de la place de la Bastille doit justement emprunter ce pont pour se rendre place d'Italie. Hier, la préfecture de police avait dit craindre des violences de la part de "militants de groupes contestataires issus de mouvances extrémistes".

 Des heurts entre la police ont éclaté. Apès avoir essuyé "des jets de projectiles au niveau du boulevard de l'hôpital", dans le 13e arrondissement de Paris,les forces de l'ordre ont répliqué par des tirs de gaz lacrymoènes et un canon à eau.

 A Paris, le cortège s'est élancé peu avant 15h00 de la Bastille, direction la place d'Italie, à l'appel de la CGT, de FO, de la FSU, de Solidaires et de l'Unef. La préfecture de police craint des violences et des dégradations de la part de groupes extrémistes qui entendent s'en prendre aux forces de l'ordre et aux "symboles du capitalisme" à l'occasion, notamment, du 50e anniversaire de Mai-1968.

 Marine Le Pen est à Nice où elle doit tenir un meeting et prononcer un discours. Son père, Jean-Marie Le Pen, fêtera comme à son habitude le 1er-Mai à Paris, devant la statue équestre de Jeanne d'Arc.

17h15 : Un groupe d'environ 200 "Black Blocs" a été maîtrisé par les forces de l'ordre qui vont procéder à leur interpellation, indique la préfecture de police de Paris à franceinfo

17h14 : La gestion du mouvement est lamentable et la préfecture de police a clairement laissé la situation dégénérer. Bravo, c'est réussi.

17h13 : Comment des individus armés de marteaux et de burins ont-ils pu s’organiser en tête de cortège des manifs ? N’y a-t-il pas de fouilles ? Ces gens ont l’air très bien organisés ! C’est lamentable !

17h13 : C’est vachement révolutionnaire d’attaquer un Mac Do, restaurant des pauvres !!! Nullissime !!!

17h12 : C’est la première fois qu’une manifestation syndicale, qui a lieu en plus le 1er mai est totalement bloquée par des casseurs et pseudo révolutionnaires. Quelle honte ! Les syndicats n’ont pas pu s’exprimer aujourd’hui et cela nuit fortement à la démocratie, quoi que l’on pense des syndicats.

17h12 : Vous êtes très nombreux à exprimer votre consternation face à ces violences lors du défilé du 1er-Mai à Paris. Voici certaines de vos réactions.

17h10 : Je condamne les violences commises cet après-midi à #Paris par des centaines d'individus cagoulés. Leur seul but était de semer le chaos. C'est abject. Toute ma solidarité aux commerçants et riverains touchés ainsi qu'aux manifestants qui défilaient dans le calme pour le #1erMai.

17h08 : La maire de Paris, Anne Hidalgo, condamne à son tour les violences en marge du défilé parisien.Le préfet de police demande au cortège de changer d'itinéraire.

Dans le McDonald's saccagé, une forte odeur de restes de lacrymo. Petit à petit, les forces de l'ordre reprennent le boulevard, repoussant les casseurs et le cortège sur le pont.Le premier incendie, devant la gare, provient de cet engin de chantier. Un deuxième rideau de policiers arrive en soutien. Certains contournent pour déloger du monde dans un jardin.L'incendie s'est propagé à une deuxième voiture et à un scooter. Une agence de voitures sans permis a été dévastée. Les pompiers sont sur place.