Nordahl Lelandais “pas en état” de répondre aux questions des juges
Écrit par Jonathan PIRIOU sur février 22, 2018
Nordahl Lelandais, suspecté du meurtre de la petite Maëlys, n'était "pas en état" de répondre aux questions des juges d'instruction grenoblois jeudi 22 février, selon les informations recueillies par franceinfo de source proche du dossier. L'ex-militaire est arrivé un peu avant 10h au palais de Justice et l’audition n’aura même pas duré trente minutes, précise France Bleu Isère. Nordalh Lelandais n'a pas donner des précisions sur les circonstances de la mort de la fillette fin août lors d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin en Isère.
Il est arrivé palais de Justice de Grenoble après avoir été extrait jeudi dans la matinée de l’unité hospitalière de Bron (Rhône), près de Lyon, pour être entendu par trois juges à Grenoble, a appris franceinfo de source proche du dossier.
Hospitalisé et sous traitement médical, l'ancien militaire a affirmé aux juges que son traitement lourd le mettait dans un état qui ne lui permettait pas de répondre aux questions réclamant un peu de temps et expliquant qu'il le ferait.
Circonstances de la mort de Maëlys
Les juges souhaitent l'entendre avant le retour de l'autopsie sur le corps d Maëlys, sur les circonstances de la mort de la fillette dans la nuit du 26 au 27 août, lors d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin en Isère.
L'ex militaire est reparti de Grenoble sous escorte pour réintégrer l’unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) à Bron, près de Lyon dans le Rhône, où il est hospitalisé depuis vendredi soir, deux jours après avoir avoué le meurtre de la petite fille, a appris franceinfo de source proche du dossier. Il a par ailleurs vu 6 experts psychiatres. Depuis ses aveux, l'ancien militaire se dit fragile psychologiquement. L’administration pénitentiaire veut éviter tout risque de tentative de suicide. Il fait donc l’objet d’une surveillance particulière au sein de cette unité spéciale.
Le suspect du meurtre de la petite fille de 8 ans, lors d’un mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère) fin août, avait été placé en détention provisoire le 3 septembre à la prison de Grenoble-Varces puis transférée au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier le 14 septembre. Il était hospitalisé depuis le 16 février au sein de l'UHSA.