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Nobel de médecine: l’horloge biologique, un mécanisme bien huilé

Écrit par sur octobre 2, 2017

Le prix Nobel de médecine 2017 a été attribué à trois généticiens américains pour leurs travaux sur l'horloge biologique, soit l'adaptation du vivant aux cycles jour-nuit.

Aujourd'hui, tout le monde ou presque connaît le terme "horloge biologique". Mais avant les travaux de trois généticiens américains,Jeffrey C. Hall, Michael Rosbash et Michael W. Young, récompensés ce lundi par le prix Nobel de Médecine, son fonctionnement était obscur. 

Selon l'Académie, "leurs découvertes des mécanismes moléculaires qui règlent les rythmes circadiens", sont donc primordiales, elles ont même apporté "un grand bénéfice à l'humanité", comme tous les travaux primés par le Nobel. 

De la mouche à l'homme

Pourquoi? Parce que leurs recherches ont permis de mieux comprendre les mécanismes qui permettent aux êtres humains, mais aussi aux plantes et aux animaux, d'adapter leur rythme biologique en fonction des révolutions de la Terre autour du Soleil. C'est-à-dire en fonction des cycles jour-nuit.  Ce qui, par extension, a permis de mieux comprendre les troubles du sommeil chez l'Homme et leurs effets sur la santé et l'espérance de vie. Des sujets qui ont rarement été autant d'actualité dans nos sociétés modernes, où la performance est devenue un impératif socio-culturel tandis que le bien-être personnel ou la pénibilité au travail sont de plus en plus considérés. Tout a commencé avec l'observation de… mouches de vinaigre, grâce auxquelles les trois généticiens ont isolé en 1984 un "gène horloge" interne à la cellule, c'est-à-dire un gène qui contrôle le rythme biologique journalier. 

Jeffrey C. Hall et Michael Rosbash ont ensuite montré que ce gène, s'il fonctionne correctement, fabrique une protéine qui s'accumule dans la cellule au cours de la nuit avant d'être consommée le jour. Michael Young identifiera un second gène, puis un troisième, déterminants dans la régulation de l'ensemble de "l'horlogerie des cellules".