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Seule la terre, grand prix du festival du film britannique de Dinard

Écrit par sur octobre 1, 2017

Le 28e festival du film britannique de Dinard vient de décerner son grand prix à Seule la terre (God’s Own Country) de Francis Lee. Le jury présidé par Nicole Garcia a donné le prix du scénario à Daphne de Peter Mackie Burns. Il a également décerné une mention au film qui récolte le prix du public, Pili de Leanne Welham.

Seule la terre, grand prix

Dans la froide et humide campagne du Yorkshire, un jeune paysan a une vie assez morne. Il compense en se soûlant et en multipliant les aventures homosexuelles sans lendemain. L’arrivée d’un saisonnier roumain va l’éveiller à la tendresse des sentiments. Le film sort le 6 décembre.

Daphne, prix du scénario

Daphne, trentenaire londonienne, travaille, sort, boit, a des aventures d’un soir mais elle a du mal à trouver du sens dans ce tourbillon. L’agression d’un épicier, devant elle, bouleverse encore un peu plus ses repères. Il n’y a pas encore de date de sortie en France.

Pili, mention spéciale du jury et Prix du public

Dans un petit village de Tanzanie, Pili tente d’élever seule ses enfants tout en travaillant aux champs pour un maigre salaire. Elle rêve pourtant d’acheter un petit étale pour vendre des produits de beauté. Le parcours d’une combattante pour un avenir meilleur.

Un palmarès qui ne manquera pas de susciter des débats, comme souvent dans les festivals.Seule la terre est effectivement émouvant sur la naissance de la tendresse chez un jeune homme qui s’interdisait de tels sentiments. Mais cette romance rurale austère peut sembler bien longue.

Le personnage de Daphne est intéressant et bien interprétée mais la situation n’évolue guère au cours du film.

Le prix de Pili est peut-être le plus mérité même si ce long-métrage a davantage une fonction documentaire que de grandes qualités cinématographiques. Mais on ne peut qu’être touché par le combat de cette femme dans un film tourné essentiellement par des comédiens amateurs dont de nombreuses femmes malades du sida. Des négociations sont en cours pour qu’il soit distribué en France.

À l’inverse, deux autres films dans l’univers de la boxe avaient de véritables qualités mais repartent bredouilles. Il s’agit de Jawbone et d’Une prière avant l’aube. Le jury et le public sont rois !