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Coupe Davis : Jo-Wilfried Tsonga envoie la France en finale de Coupe Davis

Écrit par sur septembre 17, 2017

Vainqueur en quatre manches du Serbe Dusan Lajovic, dimanche après-midi au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq (2-6, 6-2, 7-6[5], 6-2), Jo-Wilfried Tsonga a glané son deuxième point du week-end et surtout qualifié l'équipe de France pour la finale de la Coupe Davis, fin novembre (24 au 26).Voilà donc l'équipe de France de retour en finale de la Coupe Davis, pour la troisième fois en huit campagnes, après les échecs à Belgrade (2010) et à Lille (2014). Deux ans après le retour de Yannick Noah sur le banc tricolore, les Bleus auront pleinement profité des impasses de cadors (Nishikori, Murray, Djokovic) pour se frayer un chemin jusqu'à la dernière marche, fin novembre, en Australie ou contre la Belgique. Ce week-end, au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq (18 160 spectateurs dimanche, record d'affluence pour une demie), il n'y avait pas en face d'eux un joueur du calibre de Marin Cilic, leur bourreau un an plus tôt à Zadar, en demi-finale, avec les absences, côté serbe, de Djokovic, Troicki et Tipsarevic.

Tsonga a réussi son week-end

Dusan Lajovic (27 ans, 80e) et son revers à une main, ses entames en fanfare et son cœur patriote, aura bien semé le trouble, vendredi en ouverture, en dominant Lucas Pouille, mais il n'a pu tenir dans la durée le choc des number one contre Jo-Wilfried Tsonga, quarante-huit heures plus tard (2-6, 6-2, 7-6[5], 6-2). Le Manceau, réintégré par son capitaine après les bisbilles d'avril à Rouen, a réussi son week-end, malgré son manque de victoires (quatre en arrivant dans le Nord depuis son troisième titre de la saison, à Lyon en mai) : il n'a fait que respecter la logique du classement, contre Djere (95e) puis Lajovic, mais il l'a bien fait, et en y mettant la manière dans la deuxième partie de son duel contre le 80e joueur mondial.

Dusan Lajovic (27 ans, 80e) et son revers à une main, ses entames en fanfare et son cœur patriote, aura bien semé le trouble, vendredi en ouverture, en dominant Lucas Pouille, mais il n'a pu tenir dans la durée le choc des number onecontre Jo-Wilfried Tsonga, quarante-huit heures plus tard (2-6, 6-2, 7-6[5], 6-2). Le Manceau, réintégré par son capitaine après les bisbilles d'avril à Rouen, a réussi son week-end, malgré son manque de victoires (quatre en arrivant dans le Nord depuis son troisième titre de la saison, à Lyon en mai) : il n'a fait que respecter la logique du classement, contre Djere (95e) puis Lajovic, mais il l'a bien fait, et en y mettant la manière dans la deuxième partie de son duel contre le 80e joueur mondial.Comme Pouille vendredi, Tsonga a subi l'agressivité de Lajovic en début de rencontre, et comme le Loonois, il a d'abord vainement insisté, en cadence, dans la diagonale coup droit, subissant la qualité de contre adverse. Breaké d'entrée, sur un retour de coup droit long de ligne (1-0), le Français a manqué une occasion de revenir à 3-3, sur un revers dans le filet, cédant finalement les trois derniers jeux de la manche, bousculé derrière sa deuxième (2/9) et acculé du fond (13 coups gagnants à 8 pour le Serbe). La suite a été mieux maîtrisé par Jo-Wilfried Tsonga, qui a ajusté ses schémas : terminé le combat de coqs dans la diagonale, place à des trajectoires plus bombées, notamment sur le revers à une main de Lajovic, et à de rapides ouvertures le long de la ligne, pour créer des brèches dans la défense adverse.

Le numéro un français a été solide dans le money-time

Le plan a parfaitement fonctionné, accompagné en début de deuxième acte par la baisse de régime du Serbe (comme vendredi), moins précis dans ses enchaînements service/coup droit, et moins campé sur sa ligne. Sur une double faute adverse, Tsonga s'est échappé (2-0, puis 3-0) et a rapidement égalisé à un set partout, sur un coup droit mal exécuté de Lajovic (6-2). C'est dans la troisième manche que le Français s'est montré le plus solide. Déjà grâce à sa qualité de service (8 aces, 72% de premières, 81% de points gagnés derrière sa première), essentielle et qui avait manqué à Pouille vendredi (50% de premières), ensuite grâce à son agressivité dans le money-time. D'abord à 4-4, lorsqu'il a écarté deux balles de break, sur une première gagnante à 207km/h, puis un coup droit gagnant le long de la ligne (32 gagnants sur le match). Puis dans le tie-break, lorsqu'il n'a servi que des premières (dont deux aces) pour se mettre à l'abri. A 6-5, un énième service gagnant l'a fait basculer devant (7-5), et l'a définitivement lancé vers la victoire.

Le quatrième acte a été une formalité, Lajovic baissant physiquement, à force de faire l'essuie-glace du fond, et cédant son engagement dès le premier jeu. A l'heure de conclure (5-2), Tsonga a récité son jeu, en claquant une première gagnante pour commencer, puis en lâchant trois coups droits gagnants. De quoi savourer ces instants d'euphorie, une fois la balle de match remportée, bien loin du cauchemar vécu trois ans plus tôt dans cette même enceinte, en finale. Mission accomplie.