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Affaire Théo: des manifestations sous haute surveillance partout en France

Écrit par sur février 18, 2017

Des nombreuses manifestations vont avoir lieu ce samedi en soutien à Théo, ce jeune homme victime de violences lors de son interpellation, comme à Angers, Chambéry, La Rochelle, Montpellier ou Nice. A Paris, le rassemblement est prévu à partir de 15 heures place de la République.

Depuis le début des manifestations en soutien à Théo, ce jeune homme de 22 ans victime de violences policières lors de son interpellation, plus de 300 personnes ont été interpellées. Ce samedi, des rassemblements sont prévus partout en France comme à Angers, Annecy, Amiens, Cannes, Chambéry, La Rochelle, Le Mans, Montpellier, Nantes, Nice, Perpignan. A Paris, la manifestation se déroulera sous haute sécurité place de la République.

Malgré les appels au calme lancés par Théo, qui est sorti de l'hôpital en fin de semaine après dix jours d'hospitalisation pour une blessure à l'anus de 10 centimètres, les débordements se sont multipliés en marge des cortèges comme à Bobigny le week-end dernier. Vendredi soir, le rassemblement à Rouen a donné lieu à huit interpellations après les violences perpétrées en marge du cortège. Mercredi soir, les forces de l'ordre avaient procédé à 22 interpellations.

Des casseurs dans les cortèges

A Paris, la sécurité sera maximale. Si la préfecture de police de Paris n'a pas communiqué les effectifs déployés samedi après-midi, elle invite, dans un communiqué, les automobilistes à éviter le secteur de la manifestation."A cette occasion et en fonction du nombre de participants, des mesures restrictives de circulation pourront être prises aux abords de ce site, écrit la préfecture. Si les circonstances l’exigent, un périmètre d’isolement pourra être mis en place." A partir de 13 heures, la vente et la détention d'alcool sera également interdite dans le quartier. 

Ces violences en marge des cortèges, avec la destruction de mobilier urbain ou l'attaque de vitrines des commerces, ne sont pas sans rappeler les manifestations contre la loi Travail ou le mouvement Nuit debout. Pour les policiers, il ne fait aucun doute que ces débordements soient le fait que d'une poignée d'individus.

"On a une entreprise de récupération, de noyautage par l’ultragauche et par l’extrême-gauche, par des gens qui sont des habitués de l’agitation", estime Patrice Ribeiro, du syndicat Synergie Officiers.

Le profil de ces casseurs est bien connu. Mais dans les rangs des policiers, la crainte d'une contagion des violences est belle et bien présente. Ce que l'on redoute le plus, c'est qu'un manifestant soit blessé. "Il n’est pas certain qu’il y ait une convergence des luttes qui puisse prendre (…), poursuit le syndicaliste. En revanche, il suffit d’une violence urbaine quelque part avec une situation qui dégénère pour que tout s’embrase comme en 2005."