Trop solide pour Murray, Djokovic est enfin roi à Paris et plus que jamais maître du monde
Écrit par Jonathan PIRIOU sur juin 5, 2016
ROLAND-GARROS – Novak Djokovic l'a fait. Le Serbe a été sacré dimanche sur la terre battue des Internationaux de France, le seul titre du Grand Chelem qui manquait encore à son palmarès, en s'imposant en finale contre Andy Murray (3-6, 6-2, 6-1, 6-4). Avec ce sacre, le 12e de sa carrière en Grand Chelem, le numéro 1 mondial, tenant des quatre titres majeurs, est définitivement seul sur sa planète.Novak Djokovic l’a rêvé, il l’a fait. Après trois échecs en finale, le Serbe s’est enfin offert le titre majeur qui manquait à son palmarès : Roland-Garros. A 29 ans, le numéro un mondial en puissance a réussi à s’emparer de la Coupe des Mousquetaires au détriment d’Andy Murray, battu en quatre sets ce dimanche (3-6, 6-1, 6-2, 6-2). Un exploit qui en cache un autre plus impressionnant encore : avec ce 12e trophée majeur, Djokovic réalise le Grand Chelem à cheval sur deux ans. Un moment historique qu’aucun champion n’avait vécu depuis Rod Laver en 1969. Pas même Agassi, Federer et Nadal, les trois autres immenses joueurs de l’ère Open à avoir décroché les quatre titres majeurs dans leur carrière.Avec ce 12e titre majeur, Djokovic rejoint l’Australien Roy Emerson dans le classement des vainqueurs en Grand Chelem et se place désormais à deux rangs des Nadal et Sampras (14) et à cinq du record absolu de Federer (17), qui pourrait tomber dans son escarcelle en 2017, si le Serbe poursuit sa moisson phénoménale. Le numéro un mondial a doublé son total en deux ans avec six titres majeurs remportés sur les huit derniers tournois du Grand Chelem. Seuls l’US Open 2014 et Roland-Garros 2015 lui ont échappé. La dernière finale perdue, face à Stan Wawrinka l’an passé, avait été une plaie ouverte. Il l’a refermée avec brio : désormais, c’est de l’histoire ancienne. La sienne est en route.