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Pour Les Républicains, Nuit debout piétine «l’état de droit

Écrit par sur mai 2, 2016

Le parti Les Républicains ne désarme pas face au mouvement. Une nouvelle fois, ils accusent les militants de «piétiner l'état de droit» et appellent le gouvernement à «assumer ses responsabilités». «L'état de droit, ce n'est pas un sujet de colloque ce n'est pas un slogan, ce sont des instruments d'action publique et chaque jour, chaque nuit, l'état de droit est piétiné par des minorités agissantes», a dénoncé ce lundi Guillaume Larrivé, porte-parole du parti, lors du point de presse hebdomadaire.


Ces derniers jours, plusieurs élus LR ont lancé une série d'offensives contre le mouvement Nuit debout qui rassemble depuis plus d'un mois, place de la République à Paris et dans plusieurs villes de province des centaines de personnes opposées à la loi El Khomri «et son monde». Le député LR Éric Ciotti avait pris l'initiative samedi d'une pétition pour interdire ce rassemblement qui, à ses yeux, s'est «transformé en une expression de violence haineuse et gratuite».

Le parti Les Républicains ne désarme pas face au mouvement. Une nouvelle fois, ils accusent les militants de «piétiner l'état de droit» et appellent le gouvernement à «assumer ses responsabilités». «L'état de droit, ce n'est pas un sujet de colloque ce n'est pas un slogan, ce sont des instruments d'action publique et chaque jour, chaque nuit, l'état de droit est piétiné par des minorités agissantes», a dénoncé ce lundi Guillaume Larrivé, porte-parole du parti, lors du point de presse hebdomadaire.Ces derniers jours, plusieurs élus LR ont lancé une série d'offensives contre le mouvement Nuit debout qui rassemble depuis plus d'un mois, place de la République à Paris et dans plusieurs villes de province des centaines de personnes opposées à la loi El Khomri «et son monde». Le député LR Éric Ciotti avait pris l'initiative samedi d'une pétition pour interdire ce rassemblement qui, à ses yeux, s'est «transformé en une expression de violence haineuse et gratuite».Entendre prôner la révocation des élus, prôner un discours de haine contre les médias, c'est déjà une forme de tyrannie mais ce qui se passe va bien au-delà, c'est l'expression d'une violence gratuite, je rappelle que plus de 400 policiers ont été blessés», a assuré Ciotti. Le président du conseil départemental des Alpes-Maritimes a vivement fustigé le gouvernement, l'accusant de faire preuve «d'une mansuétude coupable à l'égard de Nuit debout, d'une complaisance voire même d'une complicité». «Nous demandons au gouvernement d'assumer ses responsabilités, d'interdire ces manifestations de violence et de faire en sorte que l'autorité républicaine s'applique désormais», a t-il conclu. 


Mardi soir, en réunion publique à Nice, Nicolas Sarkozy s'emportait : «Nous ne pouvons pas accepter que des gens qui n'ont rien dans le cerveau viennent sur la place de la République donner des leçons à la démocratie française». Une formule peu heureuse que Bruno Le Maire, candidat à la primaire de la droite, a contesté quelques jours plus tard. «Tous les jeunes ont un cerveau, qu'ils soient Nuit debout ou nuit couché», lançait le candidat aux primaires LR invité sur le plateau de «C Politique» sur France 5. «J'ai rencontré des personnes qui ont participé aux manifestations de République. Il y a une inquiétude profonde mais ce n'est pas une solution de débattre place de la République la nuit. Je leur ai dit "engagez vous" et, s'ils ne veulent pas, leur mouvement ne mènera nulle part».