Disparition: Jonah Lomu s’est éteint
Écrit par Jonathan PIRIOU sur novembre 18, 2015
La famille de Jonah Lomu a annoncé la mort de la légende néo-zélandaise à l’âge de 40 ans. L’ancien All Black, considéré par beaucoup comme le meilleur joueur de rugby de l’histoire, luttait depuis de nombreuses années contre des problèmes rénaux.
Un peu moins de trois semaines après son troisième sacre mondial, le rugby néo-zélandais a perdu l’un de ses enfants chéris. Figure emblématique de son sport dans les années 90, Jonah Lomu est mort ce mercredi à 40 ans. La triste nouvelle, qui intervient cinq mois après le décès dans un accident de voiture d’un autre ex-All Black, Jerry Collins, a été officialisée par la famille de l’ancien ailier surpuissant.
Si les circonstances de son décès n’ont pas été détaillées, celui qui avait porté 63 fois le maillot à la fougère (pour 43 essais) souffrait depuis très longtemps d’une maladie rénale. Une affection rare avec laquelle il luttait déjà au temps de ses plus grands exploits, lors des Coupes du monde 1995 et 1999. Lorsque l’ « Autobus » renversait tout sur son passage, même si le titre planétaire sera resté un graal inaccessible.
Recordman d’essais en Coupe du monde
Transplanté d’un rein en 2004, il avait révélé il y a deux ans avoir frôlé la mort peu après l’ouverture de la Coupe du monde 2011, lorsque l’organe transplanté avait donné des signes de faiblesse. Son corps était alors « entré en fusion » selon ses propres mots. Après deux semaines d’hospitalisation, il s’en était sorti mais était depuis régulièrement sous dialyse et attendait un nouveau rein.
« Nous sommes tous choqués et profondément attristés par la mort soudaine de Jonah Lomu, a réagi Steve Tew, le président de la Fédération néo-zélandaise de rugby. Jonah était une légende de notre jeu et il était aimé par ses nombreux fans, ici (en Nouvelle-Zélande) et partout dans le monde. Nous n’avons pas de mots et nos sincères condoléances vont à la famille de Jonah. » Une famille avec laquelle l’homme aux 15 essais inscrits en deux Mondiaux (record égalé par Bryan Habana cette année mais en trois éditions) avait passé les deux derniers mois en Grande-Bretagne. Avec la volonté de faire découvrir à ses deux fils, Brayley (6 ans) et Dhyreille (5 ans), la beauté du sport qui l’avait fait roi. Et qui n’est pas prêt de l’oublier.