Budget 2025 : le projet de loi de finances est adopté par l’Assemblée après l’échec de la motion de censure contre le gouvernement Bayrou
Écrit par Jonathan PIRIOU sur février 5, 2025
Une deuxième motion de censure doit être examinée dans la foulée sur la première partie du projet de financement de la Sécurité sociale.Après son recours à l’article 49.3 sur le budget de l’Etat et sur le premier volet de celui de la Sécurité sociale, François Bayrou passe l’obstacle d’une première motion de censure, mercredi 5 février. Le projet de loi de finances a été adopté par les députés, après l’échec de l’initiative lancée par La France insoumise, qui n’a recueilli qu’une minorité de 128 voix. “Ce budget est une étape d’urgence, car notre pays ne peut pas vivre sans budget, tout le monde l’a dit à cette tribune”, avait affirmé le Premier ministre devant les députés avant le vote de la première motion de censure, reconnaissant que le texte n’est “pas parfait”. Suivez notre direct.
Un deuxième vote dans la soirée. La première motion de censure de La France insoumise a été examinée à partir de 15h30. Son rejet entraîne l’adoption à l’Assemblée nationale du budget, avant un dernier vote sans suspense au Sénat jeudi. Le second texte de LFI, contre le 49.3 déclenché cette fois sur le premier volet du budget de la Sécurité sociale, est examiné depuis le début de soirée.
Le gouvernement espère promulguer le budget “d’ici la fin du mois”. Si la censure contre son gouvernement n’est pas votée, François Bayrou activera le 49.3 sur les deux autres volets du budget de la Sécurité sociale, a annoncé la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, lors du compte-rendu du Conseil des ministres. Dans ce cas, “nous devrions avoir un budget adopté mi-février et promulgué d’ici à la fin du mois de février”, a-t-elle ajouté.
Le PS écarte la censure. S’il considère que la copie n’est pas bonne, le groupe socialiste a acté qu’il ne censurerait pas le gouvernement Bayrou, au nom de “l’intérêt général” du pays, a défendu le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure. Quelques députés pourraient néanmoins braver la consigne, anticipent des sources internes au groupe.