Municipale à Villeneuve-Saint-Georges : L’Insoumis Louis Boyard échoue (38,75%) et s’en prend à Bruno Retailleau l’accusant d’ingérence – Kristell Niasme (LR) est élue
Écrit par Jonathan PIRIOU sur février 3, 2025
Les résultats définitifs – Louis Boyard a perdu l’élection municipale anticipée (38,75 %) face la candidate du parti Les Républicains (LR) Kristell Niasme (49 % des voix) qui devance également le maire sortant Philippe Gaudin (divers droite, 12,25 %), dont le salut nazi, en plein conseil municipal en avril 2024, avait entraîné la démission de plusieurs conseillers municipaux et la tenue de cette élection anticipée. Première réaction de Louis Boyard qui a perdu son pari : “(…) Tout le monde était contre nous. Le Ministre de l’Intérieur et ses ingérences dans les élections, le Front National, Zemmour, la presse Bolloré… Et bien sûr, les Macronistes, qui face à la révolution citoyenne ont choisi l’extrême droite. Tout un système qui devant la révolution citoyenne préfère la fascisation de la France.
Et je le dis. Dans ce moment là où étaient les communistes, les socialiste, les écologistes ? Je vais vous faire une confidence, je ne sais pas. Quand notre liste été accusée de communautarisme. Où étaient-ils ? Alors qu’on était insultés, calomniés, intimidés. Où étaient-ils ? Lorsqu’il a fallu nous aider à battre l’extrême droite. Où étaient-ils ? En tout cas aujourd’hui, pas dans les urnes. Pas à nos côtés. Pas aux côté du peuple villeneuvois. (…)” Louis Boyard échoue à conquérir Villeneuve-Saint-Georges. Le député LFI du Val-de-Marne est battu par Kristell Niasme (LR), ex-première adjointe, qui devient maire. Avec une participation en hausse, la droite s’impose dans cette commune longtemps ancrée à gauche, infligeant un revers à LFI.
Parti en solitaire, le très médiatique député LFI, âgé de 24 ans, n’est pas parvenu à rassembler le reste de la gauche derrière sa liste au second tour. Le candidat communiste, Daniel Henry, soutenu par les socialistes et les écologistes, s’était tout de même retiré de la course pour «battre la droite».
Mais sans que les deux listes de gauche ne parviennent à fusionner, faute d’accord. Les socialistes réclamaient notamment le retrait du septième de liste, Mohammed Ben Yakhlef, dont plusieurs publications pro-Hamas ont été exhumées dans la foulée du 7-Octobre.