Près de Toulouse, cette rue distribue frissons et frayeurs à volonté pour Halloween
Écrit par Jonathan PIRIOU sur octobre 31, 2024
Toiles d’araignée, squelettes et autres goules ont envahi la rue de la Vallée à Bruguières au nord de Toulouse. Une artère résidentielle où les habitants se sont donné le mot pour décorer leurs maisons à grand renfort d’accessoires et autres trouvailles toutes plus terrifiantes les unes que les autres, pour Halloween.
La nuit des frissons
La maison du 32 rue de la Vallée à Bruguières attire d’emblée l’attention. Une momie géante aux yeux clignotants donne le ton au-dessus de la boîte aux lettres alors qu’un étrange personnage toise les passants depuis une fenêtre du premier étage. Ici, tout a été pensé dans les moindres détails, y compris les effets spéciaux qui, la nuit, offrent un spectacle mémorable.
D’anciens sapins de Noël composent une mystérieuse forêt engluée dans les toiles d’araignée, où les squelettes font leur loi. De petites pancartes ont beau avertir les curieux, impossible de ne pas s’attarder devant cette scénographie aussi immersive qu’imaginative.
La rue de la peur
Les voisins ne sont pas en reste avec les incontournables citrouilles, les chauves-souris de circonstances et même, pour l’une d’entre elles, des corps enveloppés dans des sacs poubelles suspendus sur le perron. De quoi assurément plonger dans l’ambiance d’une fête effrayante, mais familiale, qui depuis quelques années en France, ne cesse de fédérer petits et grands.
Les origines d’Halloween
Pendant longtemps snobée dans l’Hexagone, la fête d’Halloween trouve ses origines dans les îles anglo-celtes, où il était coutume de célébrer, entre le 31 octobre et le 1er novembre, la fête de Samain. Célébration qui, à l’origine, en Irlande, marquait le passage à la nouvelle année.
La nuit d’Halloween, qui provient de l’expression All hallow eve’s (soit la fête de tous les saints) serait celle durant laquelle un passage s’ouvre entre le monde des morts et celui des vivants. Et la citrouille ? Appelée Jack O’Lantern, celle-ci renvoie à Jack, un homme malfaisant et avare qui ne pouvait aller ni au paradis ni en enfer à cause d’un pacte signé avec le Malin. Un personnage redouté qui était affublé d’un navet creusé dans lequel étaient disposées des braises. Et c’est justement pour se protéger de sa venue que les habitants des villages avaient pris l’habitude de poser devant leur maison des légumes eux-mêmes creusés, avec des bougies à l’intérieur.
Samain qui est véritablement devenue Halloween quand de nombreux Irlandais allèrent s’installer aux États-Unis. Quant à la chasse aux bonbons, elle provient là encore d’une ancienne tradition qui consistait à déposer des offrandes devant les habitations pour se prémunir des mauvais esprits.
Halloween, que John Carpenter a véritablement fait entrer dans la pop culture grâce à son classique intitulé en France La Nuit des masques, sorti au cinéma en 1978. Film qui depuis, a connu sept suites (un remake et sa suite, et un reboot et ses deux suites), qui se positionnent dans la continuité du premier film de John Carpenter. Sans prendre en compte tous les autres longs métrages.