En ce moment

Titre

Artiste

Emission en cours

Nouveaux Artistes

12:30 13:00

Emission en cours

Nouveaux Artistes

12:30 13:00

Upcoming show

Nouveaux Artistes

12:30 13:00


Conférence de presse : ces sujets sur lesquels Hollande a botté en touche

Écrit par sur septembre 7, 2015

Vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie, accueil de 24 000 réfugiés sur les deux prochaines années, 2 Mds€ de baisses d'impôts pour plus de 8 millions de foyers.

.. Voilà pour les principales annonces de François Hollande. Sur d'autres thématiques, c'est nettement plus fou. Proportionnelle, chômage, 2017, contrôles au faciès… Le président de la République a plusieurs fois botté en touche. Revue des sujets sur lesquels on n'en sait pas plus après deux heures de conférence de presse.

La proportionnelle. «J’introduirai une part de proportionnelle à l’Assemblée nationale», peut-on lire en toutes lettres, au 48e des 60 engagements du candidat François Hollande. Le président est nettement moins affirmatif. «Je pense que la crise démocratique ne répond pas simplement à une obligation de changer un scrutin», se contente de répondre le chef de l'Etat, ce lundi, alors qu'une journaliste le questionne à ce sujet. «La procédure législative est tout à fait nécessaire à corriger, à simplifier et à rendre plus rapide», poursuit-il, indiquant que «les présidents des deux assemblées y travaillent, le gouvernement sera bientôt saisi d'un projet». Là encore, sans plus de précision. 

La condition de sa candidature. «Si le chômage ne baisse pas d'ici à 2017, je n'ai, ou aucune raison d'être candidat, ou aucune chance d'être réélu», déclarait François Hollande, le 18 avril 2014. Depuis, le chef de l'Etat a maintes fois répété qu'il ne briguerait un second mandat que si la fameuse courbe s'inversait. Reste à savoir ce qu'il entend par là, en terme de durée et de nombre de demandeurs d'emploi en moins. Question lui est donc posée ce lundi. «Si c'est sur un mois, ce ne sera pas regardé comme un élément déterminant», évacue Hollande, sans en dire plus excepté que cet engagement était pour lui «presqu'une évidence morale».Une primaire à gauche? 2017, justement, un journaliste y vient. Et pose au chef de l'Etat une question qui agite (et divise) son camp. Faut-il, alors que le sortant est socialiste, organiser une primaire pour désigner celui qui portera les couleurs de la gauche à la prochaine présidentielle? L'hypothèse est d'autant plus envisagée que François Hollande est plombé par l'accumulation de mauvais sondages. Dimanche encore, une enquête Ifop pour RTL et «Le Figaro» le donne… éliminé dès le premier tour de la présidentielle 2017. Mais pas question, pour le président de la République, de répondre sur 2017. «Je suis président de la République et je n'ai pas aujourd'hui à me mettre dans des procédures qui ne sont même pas introduites par les partis politiques», balaie-t-il à propos de la primaire. Et d'enfoncer le clou : «Aujourd'hui, ce n'est pas ma préoccupation, ce n'est pas ma priorité de savoir comment, de savoir quand, de savoir avec qui.»