LUNDI, 122 ÉTABLISSEMENTS VONT EXPLOSER», LES HAUTS-DE-FRANCE VISÉS À LEUR TOUR PAR DES MENACES D’ATTENTAT
Écrit par Jonathan PIRIOU sur mars 23, 2024
De nouveaux messages menaçant de mener de multiples attentats dans des établissements scolaires des Hauts-de-France ont été diffusés vendredi soir et ce samedi matin, ont révélé une source policière et le rectorat d’Amiens. Le ou les auteurs menacent également de s’en prendre à la chaîne de télévision CNEWS.
«Lundi, 122 établissements vont exploser», est-il écrit dans un message envoyé aux parents d’élèves d’un collège de la ville de Lille. Comme eux plusieurs habitants de la région des Hauts-de-France ont reçu des menaces vendredi soir et samedi matin via leurs Espaces numériques de travail (ENT) piratés. Selon une source policière et le rectorat d’Amiens, le ou les auteurs du message menacent également de s’en prendre à la chaîne de télévision CNEWS.
Le rectorat précise que «la menace semble concerner plusieurs départements et académies» tout en ajoutant que plusieurs «dépôts de plaintes vont être effectués».
Parallèlement, une source policière relève que «plusieurs» signalements ont été effectués sur la plate-forme Pharos, qui permet de signaler les contenus illicites en ligne.
Samedi, à la mi-journée, cinq établissements «sont concernés», trois lycées et deux collèges, a annoncé la préfecture de la Somme. Cette dernière souligne que «les établissements scolaires resteront ouverts ce lundi, dans des conditions de sécurité renforcées pour les cinq établissements cités», en présence notamment de forces de police et de gendarmerie.
DES MENACES DÉJÀ PROFÉRÉES EN ÎLE-DE-FRANCE
Plus tôt cette semaine, une cinquantaine d’établissements d’Ile-de-France, principalement des lycées, ont subi une vague similaire, avec des messages de menaces d’attentat accompagnés d’une vidéo de décapitation.
Ils pensent rester anonymes mais nous les traquons. Ils pensent être à l’abri mais nous les sanctionnons. Plusieurs dizaines d’auteurs de ces menaces, intervenues ces derniers mois, ont d’ores et déjà été judiciarisés», a déclaré jeudi soir le Premier ministre Gabriel Attal, à l’issue d’une réunion interministérielle sur la sécurité des établissements scolaires à Matignon.
Le gouvernement avait comptabilisé mi-novembre 800 fausses alertes à la bombe lors d’une précédente série d’alertes à l’automne.