Dijon : Que sait-on ce matin de ce collégien de troisième interpellé après avoir menacé avec un couteau la principale de son établissement ?
Écrit par Jonathan PIRIOU sur mars 16, 2024
On en sait plus ce matin sur le déroulé des faits : Le collégien, âgé de 15 ans et élève de troisième, s’est présenté dans un cours d’anglais d’où il avait été exclu quelques jours plus tôt, a indiqué le parquet de Côte-d’Or. Redirigé vers la principale du collège, il a été reçu dans le bureau de cette dernière, vers 15h10. C’est à cette occasion qu’il lui a remis un courrier.
Selon le parquet, la lettre faisait mention d'”une prise d’otage et référence aux attentats de novembre 2015 survenus en France”. Pendant qu’elle prenait connaissance de la lettre menaçante, l’adolescent a sorti un couteau et l’a menacée de mort. La principale a réussi à prendre la fuite par une autre porte, en déclenchant l’alarme anti-intrusion.
Après avoir menacé la principale, l’adolescent a tenté de rejoindre sa classe mais cette dernière était confinée comme l’ensemble de l’établissement, comme le veut la procédure après le déclenchement d’une alarme de ce type.
La porte de la classe étant fermée, l’élève est resté dans le couloir et a menacé avec son couteau un agent de maintenance venu au soutien, qui a finalement réussi à s’enfuir.
Ce vendredi en début d’après-midi, un collégien a été interpellé après avoir menacé la principale de son établissement avec un couteau, d’après le rectorat. Il s’agit, selon Le Bien Public, du collège Edouard-Herriot de Chenôve, près de Dijon.
La cheffe du collège a réussi à s’échapper de son bureau, déclenchant l’alarme, a indiqué à l’AFP le recteur de l’académie de Dijon, Pierre N’Gahane.
Concernant les faits, l’adolescent avait demandé rendez-vous avec la principale du collège Edouard-Herriot, à Chenôve, une banlieue sensible de Dijon, après son exclusion de l’établissement pour problèmes de discipline. Cet élève avait déjà été exclu d’une autre école avant d’être admis au collège Herriot, selon le recteur. sentante d’association
Après avoir menacé la principale, il a tenté de rejoindre sa classe mais cette dernière était confinée comme l’ensemble de l’établissement, ainsi que le veut la procédure après le déclenchement d’une alarme de ce type.
La porte de la classe étant fermée, l’élève est resté dans le couloir avant d’être finalement interpellé. «La police était déjà en intervention dans le quartier et l’a désarmé très vite», a poursuivi le recteur.
Un rapport sénatorial issu d’une commission d’enquête a pointé début mars la «terrible solitude» des enseignants face aux menaces et agressions dont ils sont l’objet, exhortant l’État à enclencher une «démarche proactive» pour les aider.