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Remaniement : Gabriel Attal promet “de l’action” et “des résultats” après la nomination de son gouvernement

Écrit par sur janvier 12, 2024

Invité du journal de 20h de TF1 ce jeudi soir, le tout nouveau Premier ministre Gabriel Attal a réitéré l’engagement du gouvernement de baisser les impôts pour les classes moyennes. Il a aussi invoqué jeudi la “présomption d’innocence” concernant la nouvelle ministre de la Culture Rachida Dati, mise en examen pour corruption, et salué une “femme d’engagement”.

Les premiers noms de son nouveau gouvernement ont été annoncés quelques minutes auparavant avec le maintien des poids lourds de la majorité comme Gérald Darmanin et Bruno Le Maire et l’arrivée de nouveaux visages dont Catherine Vautrin ou Stéphane Séjourné.

“Répondre aux problèmes des Français”

Le Premier ministre a promis “de l’action” et “des résultats” pour “répondre aux problèmes des Français”“Moi, ce que je veux, c’est de l’action, de l’action, de l’action” et “des résultats, des résultats, des résultats”, a martelé Gabriel Attal en vantant “l’énergie” de ses ministres “engagés à 200% pour répondre aux attentes des Français”.

Il s’est aussi dit déterminé à baisser les impôts pour les classes moyennes. “Le président s’est engagé (à baisser les impôts de deux milliards d’euros, ndlr) et évidemment, on sera au rendez-vous de son engagement” car les “Français attendent qu’on agisse pour eux”, a affirmé le chef du gouvernement. Gabriel Attal, en quête d’économies substantielles pour réduire le déficit et la dette, a cependant refusé de préciser le calendrier, alors que le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait évoqué l’inscription de cette baisse “si possible dès le budget 2025”.

Sur sa nomination à 34 ans comme plus jeune Premier ministre de l’histoire de la République, il a admis s’être demandé s’il était “capable d’assumer cette fonction”. Mais “j’ai décidé de m’engager, parce que j’aime mon pays, que j’ai envie de répondre aux attentes de nos concitoyens”, a-t-il ajouté, en citant “la valorisation du travail, la sécurité, nos services publics, l’école, l’hôpital, le défi de l’environnement” et de “la lutte contre le réchauffement climatique”.

Un gouvernement trop à droite ?

Le gouvernement s’est-il droitisé avec la nomination de Rachida Dati et de Catherine Vautrin ? En réponse, Gabriel Attal a affirmé qu’il n’était “pas là à demander à (ses) ministres de vider leurs poches pour (lui) montrer la carte de leur parti politique”. Il a assuré que le gouvernement comprenait “des personnes qui ont une sensibilité de droite” et des personnes “qui ont une sensibilité de gauche”, citant Éric Dupond-Moretti, qui reste Garde des Sceaux, Stéphane Séjourné, le secrétaire général du parti présidentiel Renaissance nommé aux Affaires étrangères, et Sylvie Retailleau, nommé à son ancien poste de ministre de l’Enseignement supérieur.

“2027, ce n’est pas le sujet”

Interrogé sur ses éventuelles ambitions présidentielles, Gabriel Attal a répondu que “2027 ce n’est pas le sujet, ce qui m’intéresse, c’est 2024”. Il a dit aussi sa conviction “qu’on peut avancer”, malgré l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale et promis d’“entendre (les oppositions, ndlr)”“Il faut chercher à travailler avec elles”, a-t-il assuré alors que sa prédécesseure Élisabeth Borne a déclenché 23 fois l’article 49.3 de la Constitution.

Rachida Dati, “femme d’engagement”

Gabriel Attal a également été interrogé sur la nomination surprise de Rachida Dati au ministère de la Culture. Il s’est dit “très heureux” de son arrivée dans l’équipe ministérielle. “C’est une femme qui ne laisse personne indifferent. J’ai beaucoup de respect pour les combats qu’elle a menés”, a-t-il assuré.