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Pour la cinquième fois en une semaine, le château de Versailles est une nouvelle fois évacué ce midi après une alerte à la bombe – Un homme interpellé après la fausse alerte d’hier

Écrit par sur octobre 20, 2023

Pour la cinquième fois en une semaine, le château de Versailles est une nouvelle fois évacué ce midi pour une alerte à la bombe. “Pour des raisons de sécurité, le château de Versailles évacue les visiteurs et procèdera à la réouverture dès que les vérifications auront été menées. Nous vous remercions de votre compréhension”, explique le Château de Versailles sur Twitter.

Au lendemain d’une nouvelle alerte à la bombe au Château de Versailles, un homme a été interpellé aujourd’hui et placé en garde à vue. Selon BFMTV, il est suspecté d’être l’auteur de l’alerte à la bombe survenue hier, pour la 4e fois en moins d’une semaine.

Les fausses alertes à la bombe, qui se sont multipliées ces derniers jours, ont donné lieu à l’ouverture de 22 enquêtes, a annoncé vendredi le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, évoquant de nouveau des “gamins” qui n’ont “pas le sens de la responsabilité”. “Il y a d’ores et déjà 22 enquêtes qui sont en cours, il y a eu des interpellations il y a quelques heures de cela et il y aura évidemment des condamnations, on ne peut pas laisser faire cela”, a prévenu le garde des Sceaux sur RTL. “Cela désorganise le trafic aérien (…) cela crée une psychose (…)”, a-t-il ajouté.

La sanction pénale peut aller jusqu’à deux ans de prison et 30.000 euros d’amende. “Ce type de faits sont habituellement qualifiés par le code pénal de divulgation d’informations fausses. Mais, et c’est une nouveauté, nous allons désormais les considérer comme des violences psychologiques sur les personnes avec préméditation”, a indiqué la procureure de Paris, Laure Beccuau, dans une interview au journal Le Parisien.

“C’est un délit qui vaut trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende”. “Les majeurs seront systématiquement déférés rapidement et poursuivis, avant d’être jugés. Et les mineurs seront présentés devant un juge pour enfant”, a ajouté Mme Beccuau.