Agression du petit-neveu de Brigitte Macron : Deux des prévenus condamnés à de la prison ferme et un relaxé au bénéfice du doute
Écrit par Jonathan PIRIOU sur juin 5, 2023
Deux des prévenus condamnés à de la prison ferme et un relaxé au bénéfice du doute
Jusqu’à trois ans et demi de prison ferme ont été requis lundi devant le tribunal correctionnel contre trois hommes soupçonnés d’avoir agressé le petit-neveu de Brigitte Macron, Jean-Baptiste Trogneux, devant sa chocolaterie à Amiens en marge d’une manifestation non-déclarée contre la réforme des retraites.
Une peine de prison ferme de trois ans et demi a été requise à l’encontre de Yoan, de deux ans et demi à l’encontre de Florian et d’un an et demi à l’encontre d’Adrien, trois hommes au profil de marginaux, pour violences en réunion, le procureur pointant une agression “gratuite, violente et grave” commise le 15 mai
Les trois hommes soupçonnés d’avoir agressé le petit-neveu de Brigitte Macron, Jean-Baptiste Trogneux, en marge d’une manifestation non déclarée contre la réforme des retraites, une affaire qui avait ému la classe politique, doivent être jugés aujourd’hui à Amiens.
Âgés de 20, 22 et 34 ans, ces prévenus aux profils de marginaux devaient initialement être jugés en comparution immédiate le 17 mai, deux jours après les faits, pour violences en réunion, mais leurs avocats avaient demandé plus de temps pour préparer leur défense.
Ils comparaîtront en détention provisoire, un placement justifié par le président du tribunal en raison «du risque de réitération des faits». Le procureur de la République d’Amiens, Jean-Philippe Vicentini, en avait fait la demande, arguant que «dans la démocratie, on doit parler, on ne peut pas cogner». Le procès doit s’ouvrir à 14 heures.
Patron de la célèbre chocolaterie fondée par l’arrière grand-père de Brigitte Macron, Jean-Baptiste Trogneux, 30 ans, a été molesté le 15 mai devant son domicile, situé au-dessus de son commerce à Amiens, par plusieurs personnes qui participaient à la manifestation non déclarée, selon son père, Jean-Alexandre.
De source policière, il a reçu quatre jours d’incapacité totale de travail (ITT). Selon son avocat Franck Delahousse, il voulait «défendre la vitrine de son magasin, déjà visée à plusieurs reprises». La chocolaterie bénéficie d’une surveillance policière à chaque manifestation ces dernières années.
.