En ce moment

Titre

Artiste

Emission en cours

Emission en cours

Upcoming show


Brésil: La police a perquisitionné le domicile de l’ex-président Jair Bolsonaro dans le cadre d’une enquête sur la falsification de certificats de vaccination contre le Covid-19 par son entourage

Écrit par sur mai 5, 2023

La police a perquisitionné le domicile de l’ex-président brésilien Jair Bolsonaro et saisi son téléphone et une arme, dans le cadre d’une enquête sur la falsification de certificats de vaccination contre le Covid-19 par son entourage. “Je n’ai rien falsifié. Je n’ai pas été vacciné, un point c’est tout”, a déclaré l’ancien président d’extrême droite (2019-2022) aux journalistes devant sa résidence dans la capitale brésilienne, Brasilia.

“Tous les citoyens sont égaux, mais de là à faire une perquisition chez un ex-président juste pour créer un événement (médiatique)…”, a déploré celui dont la gestion de la pandémie a été très critiquée. La Police fédérale (PF) a expliqué dans un communiqué avoir fait 16 perquisitions, à Rio de Janeiro et Brasilia, visant “un réseau criminel” soupçonné “d’introduire de fausses données de vaccination contre le Covid dans les systèmes de santé publique”.

Les faux certificats de vaccination auraient été “utilisés pour contourner les restrictions sanitaires imposées par les pouvoirs publics au Brésil et aux Etats-Unis”, peut-on également lire dans le communiqué. Six mandats d’arrêt ont été émis. Selon les médias brésiliens, les policiers ont interpellé Mauro Cid, ancien aide de camp et homme à tout faire de Bolsonaro durant sa présidence.

Il aurait grâce à des contacts dans le système sanitaire ou l’administration obtenu des certificats frauduleux de vaccination pour Bolsonaro et sa fille, lui-même et des membres de sa famille, selon la police. Bolsonaro aurait été “parfaitement au courant” des manipulations des registres sanitaires permettant au président corona-sceptique et à son entourage de contourner les restrictions internationales de voyage notamment, ajoute la PF.

Alexandre de Moraes, le juge de la Cour suprême qui a ordonné les perquisitions, a estimé “plausibles” les indices tendant à prouver une implication personnelle de l’ex-président dans ces fraudes.