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Emmanuel Macron a quitté Sélestat sous les huées de la population : “Ma mission n’est pas d’être aimé mais de faire avancer le pays. Dire que la France n’est pas une démocratie est un excès de langage qui accroît les difficultés”

Écrit par sur avril 19, 2023

Emmanuel Macron hué une nouvelle fois en sortant de la Mairie de Sélestat par une foule hostile. On peut entendre : “Macron démission”, “Macron rend l’ISF” ou encore le fameux chant : “On est là, même si Macron ne le veut pas, on est là !”

Emmanuel Macron s’exprime: “Il y a une colère qui est là, qui s’exprime. Et c’est normal qu’elle s’exprime. Je ne m’attendais pas à autre chose. Elle ne m’empêchera pas de me déplacer partout en France.

On doit continuer l’industrialisation du pays, et créer des emplois.

Nous devons continuer d’agir dans plein de domaines. Je continuerai à être sur le terrain. La réforme va permettre d’autres progrès notamment pour les retraités les plus modestes. Je ne suis pas sourd à la colère, et il y a des gens très en colère. Je le respecte. Dire que la France n’est pas une démocratie est un excès de langage qui accroît les difficultés. Nous sommes une grande démocratie.

On ne peut pas dire dès qu’une partie est contre “On arrête”, sinon c’est un pays à l’arrêt! Quand on arrive à une situation comme celle-là, on a tous une part de responsabilité. J’assume cette réforme. J’ai ma part de responsabilité, je n’ai pas pas réussi à convaincre suffisamment. Je préfère que les gens soient gentils mais c’est normal. Je suis attaché au respect. Je préfère que les gens soient heureux, et que l’on débatte de nos désaccords. Ma mission n’est pas d’être aimé mais de faire avancer le pays. J’ai un CDD jusqu’en 2027.”

La CGT a revendiqué une coupure de courant intervenue lors du déplacement du président Emmanuel Macron dans une usine en Alsace ce matin, sans toutefois plonger les lieux dans l’obscurité. “Nous l’avions annoncé, les énergéticiens seront partout et il fera tout noir pour le président !”, a déclaré Fabrice Coudour, secrétaire fédéral FNME-CGT, dans un message adressé à l’AFP.

Lors de la visite d’Emmanuel Macron dans l’entreprise Mathis de Muttersholtz, l’usine spécialisée dans la construction en bois s’est retrouvée privée de courant sans pour autant plonger les lieux dans le noir. “La colère est là et on ne tourne pas la page!”, a ajouté Fabrice Coudour au sujet de la réforme des retraites, promulguée vendredi par le chef de l’Etat. Et aussi “C’est pas des casseroles qui feront avancer la France” dit Macron, accueilli en Alsace par un nouveau concert La coupure de courant a duré pendant toute la durée de la visite sans pour autant empêcher le président de continuer sa rencontre avec les salariés de l’entreprise, à qui il a pu s’adresser avec un micro.

Les lieux étaient éclairés par des puits de lumière. Même s’il n’a pas croisé de manifestants dans ce village alsacien, le président de la République y a été accueilli par des huées et bruits de casseroles, au cri de “Macron démission”.

Avant même son arrivée à Muttersholtz, une petite centaine de manifestants dont certains revêtus de chasubles CGT et portant une pancarte : “Macron non grata”, avaient été repoussés par les forces de l’ordre. Ils ont ensuite été maintenus à distance de l’usine, dont la zone environnante avait été interdite à la manifestation.Enedis “entend déposer plainte” après avoir observé “une coupure volontaire” de courant près de Mutterscholz (Bas-Rhin), alors qu’Emmanuel Macron visitait l’entreprise Mathis Construction. “Nos techniciens se sont rendus sur place immédiatement et ont réalimenté ce poste électrique”, précise l’entreprise à franceinfo. Cette interruption a duré une heure, avant d’être résolue. “Enedis condamne fermement tout acte illégal visant les infrastructures et équipements du réseau public de distribution d’électricité.”

Emmanuel Macron a assuré qu’Elisabeth Borne a toujours sa confiance. ” Elle l’a, sinon je ne lui aurais pas confié l’avancée, la préparation de ces chantiers” évoqués par lui-même, lors de son allocution, sur le travail, l’ordre et les “progrès” dans les services publics. 

“Notre vie constitutionnelle et démocratique a un sens. C’est le président qui nomme et elle doit avoir la confiance du Parlement. Ce temps politique a existé : il n’y a pas de majorité alternative et la motion de censure a été rejetée”, a ajouté le chef de l’Etat.