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Affaire McKinsey: Les locaux du cabinet de conseil à Paris et le siège du parti de la majorité présidentielle Renaissance perquisitionnés par les gendarmes

Écrit par sur décembre 14, 2022

Selon Le Parisien, des perquisitions ont été menées hier matin dans les locaux parisiens du cabinet de conseil McKinsey, au siège du parti de la majorité présidentielle, Renaissance, et dans les locaux de l’association de financement de Renaissance. Les perquisitions ont été réalisées par les gendarmes de la section de recherches de Paris, sur commission rogatoire de trois juges d’instruction du pôle financier de Paris.

Pour mémoire, le parquet national financier a ouvert deux informations judiciaires fin octobre, l’une “sur les conditions d’intervention de cabinets de conseils dans les campagnes électorales de 2017 et 2022”, l’autre sur des soupçons de “favoritisme” les concernant, avait indiqué le procureur de la République financier Jean-François Bohnert dans un communiqué.

Pendant la dernière campagne présidentielle, un rapport du Sénat avait suscité de vives polémiques sur l’utilisation des fonds publics et l’opposition réclamé une enquête sur un possible favoritisme de la majorité macroniste au profit du cabinet de conseil McKinsey. «Seule certitude à ce stade, des liens existent entre le chef de l’Etat, son entourage et l’entreprise américaine», notent nos confrères du Parisien.

Le Monde avait déjà mis en évidence en février 2021 ces relations troubles et les rôles tenus par plusieurs cadres de l’entreprise en leurs noms propres pendant la campagne d’Emmanuel Macron en 2017. Trois juges d’instruction ont été désignés pour mener ces investigations qui se concentreraient sur les liens entre Emmanuel Macron et le cabinet de conseil McKinsey.

Et notamment aux conditions d’attributions de certains contrats publics à cette entreprise américaine, ainsi qu’à des soupçons de financement occulte de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron en 2017. S’il bénéficie de l’immunité présidentielle et ne peut donc pas être entendu par la justice, le chef de l’Etat a toujours démenti fermement ces accusations en rappelant que le gouvernement était soumis à «des règles de marchés publics»