Présidentielle : Le nom de Nicolas Sarkozy sifflé à deux reprises au meeting de Valérie Pécresse cet après-midi provoquant un vrai malaise chez les Républicains

Le nom de Nicolas Sarkozy sifflé à deux reprises au meeting de Valérie Pécresse cet après-midi provoquant un vrai malaise chez les Républicains. Yann Wehrling, conseiller de la candidate sur l’écologie, était lancé dans une énumération: “Michel Barnier, tu as fait la loi qui porte ton nom, Jacques Chirac en son temps, c’est lui qui a parlé de la planète qui brûle, Nicolas Sarkozy….” Des sifflets se sont alors élevés dans la salle du Parc des expositions à Paris.

“Je ne voulais absolument pas cette réaction, bien au contraire, vous devriez plutôt l’applaudir, il a fait le Grenelle de l’environnement”, a-t-il lancé, suscitant des applaudissements.Son nom a ensuite été sifflé une deuxième fois, au moment de la prise de parole d’Éric Ciotti provoquant un malaise chez les Républicains et en particuliers sur les réseaux sociaux même si l’ancien Président de la République n’a jamais apporté son soutient à la candidate Valérie Pécresse.

 Valérie Pécresse tient son dernier meeting avant le premier tour de l’élection présidentielle aujourd’hui, Porte de Versailles à Paris en début d’après-midi. La candidate LR a choisi le Parc des expositions de la Porte de Versailles pour réunir une dernière fois ses troupes. En baisse dans les sondages derrière un trio de tête bien installé, Valérie Pécresse va tenter de remobiliser l’électorat de droite dans un lieu symbolique pour sa famille politique.

En effet, c’est au Parc des expositions que Jacques Chirac avait formé le RPR en 1976. C’est un lieu qu’apprécie également Nicolas Sarkozy. L’ancien chef de l’état a pourtant fait savoir qu’il ne serait pas présent au meeting de Valérie Pécresse ce dimanche, même si la candidate aurait bien besoin de son soutien.

«Il a choisi d’être dans une forme de distance dans cette campagne, qui se déroule dans un contexte très particulier» avait expliqué son entourage.

La candidate LR tentera de convaincre les Français une dernière fois, après son dernier meeting au Zénith de Paris jugé «raté». Les critiques à son égard portaient autant sur le fond, pour avoir évoqué la notion de «grand remplacement», que sur la forme. Par la suite, Valérie Pécresse avait reconnu qu’elle était «plus à l’aise dans le dialogue direct avec les Français» et qu’elle était davantage une «faiseuse» qu’une grande oratrice.