Coronavirus: La Haute Autorité de santé recommande une 2ème dose de rappel dès 65 ans pour les personnes à risque

La Haute Autorité de santé recommande une 2ème dose de rappel dès 65 ans pour les personnes à risque. Cela concerne les personnes entre 65 et 79 ans volontaires et qui souffrent de pathologies les plus sévères, comme la trisomie 21, les handicaps graves, transplantés ou insuffisants rénaux, ou d’au moins trois comorbidités plus « classiques » comme l’obésité, le diabète…

La HAS rappelle qu’une quatrième dose de vaccin est d’ores et déjà recommandée pour les personnes immunodéprimées. “Elle prend acte de l’annonce gouvernementale de proposer une seconde dose de rappel pour les personnes de 80 ans et plus ainsi que les résidents d’Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et des autres établissements d’hébergement collectif pour lesquels le risque de cluster justifie une protection individuelle renforcée.”, peut-on lire sur son site Internet.

Et d’ajouter que “la HAS propose de rendre possible l’administration d’une seconde dose de rappel aux personnes de 65 ans et plus qui le souhaitent ; soit celles à très haut risque de forme sévère de la maladie, soit celles qui sont polypathologiques. Cette vaccination est discutée dans le cadre d’une décision médicale partagée avec l’équipe soignante en prenant en compte la situation médicale individuelle.”

Avant d’indiquer qu'”en raison de l’efficacité vaccinale encore bonne (supérieure à 70% sur les hospitalisations) 3 mois après le premier rappel, de la perspective d’un potentiel besoin de rappel additionnel à l’automne, et pour ne pas diminuer l’adhésion de la population à la vaccination par des rappels trop fréquents, la HAS recommande en cas de second rappel de respecter de préférence un intervalle d’au moins 6 mois avec le premier rappel.”

La HAS note qu’en raison des données encore limitées sur la protection conférée par une infection par Omicron, elle précise qu’il n’y a pas lieu d’envisager une seconde dose de rappel chez les personnes ayant contracté récemment une infection à SARS-CoV-2 avec ce variant, quel que soit leur âge.