Monfils : “Je ne pouvais pas le bousculer, j’étais trop fatigué”
Écrit par Jonathan PIRIOU sur juin 1, 2015
ROLAND-GARROS – Malade depuis deux jours, Gaël Monfils est apparu éteint lundi face àRoger Federer. Frustré mais pas abattu, il parait déterminé à insister sur ces "petits détails" qui le séparent encore des meilleurs. C'est un Monfils éliminé mais plein de bonnes intentions qui quitte Paris.
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Gaël, vous avez semblé éteint lundi…
G.M. : C'était dur aujourd'hui parce que j'étais malade. Ça fait quelques jours que je me bats avec ça. Je manquais d'énergie. Hier (dimanche), j'ai espéré qu'on ne joue pas à cause de la pluie, d'avoir une journée off supplémentaire, ça m'aurait aidé. Mais finalement, on a joué. Je me suis bagarré pour prendre un set. J'ai passé une nuit difficile et pour moi, aujourd'hui, ce n'était pas top. Roger a joué un match très solide. Mais je ne pouvais pas le bousculer, j'étais trop fatigué.
C'est quoi ? Un coup de froid ?
G.M. : Oui, vous l'entendez peut-être un peu à ma voix. Hier, avant le match, j'avais un peu de fièvre. Le jour d'avant aussi. Alors ce n'était pas évident. Si vous n'êtes pas à 100% pour battre Rog', c'est impossible de le battre. Déjà, à 100%…
Est-ce juste de la malchance ?
G.M. : C'est le sport. Je voudrais connaître le secret pour être une machine. C'est ça qui est bien, ne pas se blesser, ne pas être malade. Moi, un petit changement de température et ça m'a giflé tout de suite. Physiquement, je me sens bien, je suis bien, mais forcément, malade, c'est plus dur. Je me dis qu'il y a pas mal de choses sur lesquelles il faut que je progresse pour être vraiment au top. Et je le ferai, je pense que je n'en suis pas loin, et ça me donne plus d'envie et de courage.