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Sarkozy met les Républicains en ordre de bataille pour 2017

Écrit par sur mai 30, 2015

Nicolas Sarkozy a mis son nouveau parti, « Les Républicains », sur la rampe de lancement de la reconquête de l'Elysée. Samedi 30 mai, lors d'un congrès de refondation, l'ancien président de la République a réussi son pari : offrir l’image d’un parti rassemblé autour de sa personne. Au cœur de cette grand’messe sarkozyste marquée par des huées contre les rivaux François Fillon et Alain Juppé, chaque personnalité a eu le droit à son temps de parole à la tribune. Nicolas Sarkozy a conclu par un discours de quarante minutes, où il a dépeint sa vision d'une « République de la confiance ». « La République n'est pas menacée par la force mais par la faiblesse, le renoncement, le reniement », a-t-il déclaré.En cette journée de baptême, devant près de 10 000 militants acquis à sa cause, Nicolas Sarkozy n'a pas apporté de grandes nouveautés à l'argumentaire qu'il déroule depuis sa campagne pour la présidence de l'UMP, à l'automne 2014. Décrire sa République idéale lui permet d'abord de dresser le réquisitoire du quinquennat de François Hollande. Alors que cette journée était consacrée à la célébration des valeurs de la droite, Nicolas Sarkozy a passé la moitié de son discours à pilonner la majorité socialiste. « La gauche ne défend pas la République, la gauche la caricature avec la théorie du genre, avec le pédagogisme, avec le “il est interdit d'interdire”, avec le nivellement, avec l'égalitarisme », a-t-il martelé, avant d’accuser son successeur de préférer « aller serrer la main de Fidel Castro au lieu d'aller rendre hommage au peuple russe ». Une référence à l'absence du président français aux cérémonies du 9 mai à Moscou.

La famille, l’autorité, le travail…

Mais le long développement de Nicolas Sarkozy sur la « République de la confiance » lui permet surtout de rappeler les marqueurs de la droite, en ébauchant le portrait d'une société fondée sur des valeurs comme la famille « première institution de la société », le travail qui ne doit « pas être moins payé que l'assistanat », l'autorité sans laquelle « il n'y a pas d'Etat de droit » ou encore l'école, qui « a toujours été fondée sur le mérite, sur l'effort et sur l'excellence ».

Evoquant « l’héritage de la civilisation chrétienne », il a rappelé à plusieurs reprises son attachement au concept d'assimilation. « La République reste ouverte aux autres mais rappelle à celui qui vient d'arriver que c'est à lui de s'adapter à notre mode de vie et pas à nous d'en changer », a-t-il lancé sous les applaudissements et les « Nicolas, Nicolas ! » habituels. L'ancien président n'a pas hésité à peindre un tableau sombre de la situation de la France, décrivant un pays soumis à « une terrible crise de confiance » et pas si éloigné du « grand effondrement ».