Cholet. « Pour les enfants, c’est toujours un moment magique »

Le père Noël s’apprête à quitter Cholet pour entamer sa tournée de cadeaux, après une dernière parade dans le char que lui ont confectionné les carnavaliers. Ce dernier rendez-vous est fixé à 18 heures.

C’est un père Noël ému que Le Courrier de l’Ouest a eu le privilège de rencontrer ce jeudi 23 décembre, en début d’après-midi, alors qu’il s’apprêtait à reprendre séance dans le chalet mis à sa disposition par la municipalité, place Travot. À 18 heures exactement, ce vendredi 24 décembre, il embarquera à bord du char spécialement confectionné à son intention par les carnavaliers de Cholet. Après une dernière parade, il s’envolera pour entamer sa tournée de cadeaux, à travers le monde.

Au total, depuis le 27 novembre, près de 3 000 enfants se seront pressés à ses portes pour échanger quelques mots, dans le respect des gestes barrières bien sûr. Ils portent tous bien leur masque se félicite d’ailleurs le vénérable vieillard, heureux de contribuer à cette belle fête. Quand ils me rencontrent, on voit bien que cela reste un moment un peu magique. Certains ont une vie compliquée et je suis heureux de pouvoir leur apporter un peu de bonheur​explique-t-il, tout en contemplant la vitrine dans laquelle il expose les souvenirs que chacun lui a laissés. Une belle collection de tétines, notamment.

Ces rencontres, il n’y renoncerait pour rien au monde, surtout que « dans l’ensemble, les enfants ont été moyens sages ​, de leur propre aveu». Alors, pas de souci pour leur livrer les hits du moment, à savoir La Pat patrouille. Et puis des Legos et des Playmobils bien sûr. Mais vous savez, certains enfants ne réclament rien, ils m’expliquent qu’ils veulent seulement que les gens soient heureux. C’est cet esprit de fraternité que j’aimerais aussi apporter à tout le monde cette année.

Depuis quelque temps, ses livraisons ont été compliquées par la multiplication des familles recomposées. Beaucoup d’enfants me posent la question de savoir où je passerai. Qu’ils ne s’inquiètent pas : je n’oublie jamais une maison du moment qu’on y trouve un sapin.