PASS SANITAIRE EN ENTREPRISE: ELISABETH BORNE ASSURE QUE “RIEN N’EST ACTÉ”
Écrit par Jonathan PIRIOU sur décembre 20, 2021
La ministre du Travail a réuni ce lundi les partenaires sociaux pour évoquer, entre autres, l’hypothèse d’un pass sanitaire généralisé à l’entreprise. Mais rien n’est encore décidé à ce stade.
L’hypothèse d’un pass sanitaire généralisé en entreprise a bien été abordée ce lundi avec les partenaires sociaux, mais “rien n’est acté”, a indiqué ce lundi la ministre du Travail, Élisabeth Borne.
“Nous avons abordé l’hypothèse d’un pass sanitaire en entreprise. Ce qui ressort des échanges, c’est que les organisations syndicales n’y sont pas favorables, et que les organisations patronales sont réservées et s’interrogent sur les modalités pratiques de mise en oeuvre”, a déclaré la ministre à l’issue d’une réunion en visioconférence avec les organisations patronales et syndicales.
“Rien n’est acté à ce stade”, a-t-elle souligné, en précisant que la mesure “supposerait une disposition législative” et que la ministre de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, doit également mener des consultations avec les syndicats de fonctionnaires, et le Premier ministre avec les groupes parlementaires. L’objectif de la réunion était “de regarder tous les leviers qu’on peut mobiliser face au variant Omicron”, qui est “beaucoup plus contagieux”, a souligné Elisabeth Borne.
“Développer encore la vaccination en entreprise”
“Je pense qu’on est tous d’accord sur le fait que le premier enjeu c’est d’accélérer la vaccination de ceux qui ne sont pas encore vaccinés et les rappels”, a-t-elle ajouté, soulignant notamment que les mesures pour “développer encore la vaccination en entreprise” ont été abordées.
Il y a également eu un échange “sur la façon dont on peut, dans le cadre législatif actuel, renforcer les mesures de freinage avec la question du renforcement du télétravail”, a-t-elle ajouté. Elle a fait état d’un “relatif consensus sur le fait de remonter la cible actuelle à trois, quatre jours de télétravail par semaine” mais en revanche d’une “unanimité” contre l’hypothèse de télétravail à 100%.