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Coronavirus – Les menaces de mort et les actes violents se multiplient contre les médecins qui vaccinent alors que l’inquiétude monte chez les professionnels de santé

Écrit par sur septembre 7, 2021

Depuis la mise en place de la vaccination contre le coronavirus, les menaces de mort et les actes violents se multiplient contre les médecins qui pratiquent la vaccination : graffitis, lettres de menaces, intimidations… Sur Twitter, les appels à la haine contre le personnel soignant se multiplient également.

Ces dernières semaines, dans les vaccinodromes mis en place par le gouvernement, plusieurs soignants ont été agressés verbalement et menacés physiquement. Ce sont près d’une vingtaine de centres de vaccination qui ont été ciblés dans toute la France. Face à ces violences, plusieurs médecins s’inquiètent pour leur sécurité.

Dans une interview accordée à Franceinfo, Jérôme Marty, médecin généraliste président du syndicat de l’Union française pour une médecine libre, s’est exprimé. “C’est tous les jours, tous les jours qu’on nous dit, on va juger les médecins”, explique-t-il.

Et d’ajouter : “Dernièrement, nous avons assisté à une discussion vidéo entre différents complotistes bien connus, dont des scientifiques qui sont tombés dans cette mouvance, qui discutent des moyens qu’ils vont choisir pour exécuter les médecins. On en est là aujourd’hui. Certains sont tombés dans la folie. C’est une évidence”.

Face à cette situation, un collectif de soignants et de scientifiques violemment insultés et intimidés sur les réseaux sociaux a donné une conférence de presse pour interpeller les pouvoirs publics, dont ils dénoncent l’inaction, quelques jours après avoir posté une tribune sur le site Internet de L’Express. 
“Nous sommes individuellement et collectivement inquiets de ces menaces et du risque réel de passage à l’acte de personnes radicalisées, d’autant que nombre d’entre nous ont subi et continuent de subir des menaces de mort et agressions physiques depuis le début de la crise”, écrivent-ils en indiquant “ne pas comprendre l’inaction des pouvoirs publics malgré [leurs] précédentes alertes et initiatives”.