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Cinq hommes rapatriés en France depuis l’Afghanistan, présumés proche des Talibans par les autorités françaises, placés sous surveillance annonce le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin

Écrit par sur août 23, 2021

Cinq hommes dont un Afghan rapatrié en France, présumés proche des talibans par les autorités françaises, a été placé sous surveillance ainsi que quatre autres rapatriés proches de lui, a appris l’AFP auprès du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Ces cinq hommes ont fait l’objet d’une «mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance» (Micas), prévue dans le cadre des lois antiterroristes.

Un homme a particulièrement retenu l’attention des autorités: Niangialay S. né le 10 mai 1995 à Logar, situé à moins de 100 kilomètres de Kaboul. Et ce, «même si cette personne a très largement aidé à l’évacuation de l’ambassade de France, nous pensons qu’il peut être lié aux talibans», a expliqué le ministre à l’AFP.

Selon l’arrêté pris par le ministre et consulté par Le Figaro, cet homme a admis son appartenance au mouvement et reconnu avoir porté des armes en tant que responsable d’un barrage taliban à Kaboul.

«Devant les difficultés extrêmement fortes de pouvoir faire des enquêtes de sécurité sur les personnes devant être rapatriées», les autorités françaises «ont accepté d’embarquer cette personne et sa famille», a ajouté le ministre.

A l’arrivée du vol à Abu Dhabi, la Direction générale de la surveillance intérieure (DGSI) «a fait le travail qu’elle n’avait pas pu faire à Kaboul» en menant des entretiens de sécurité, a-t-il expliqué. A son arrivée en France ce week-end, il s’est vu notifier la Micas, tout comme trois de ses proches «pour l’heure non directement soupçonnés».

Quant au cinquième homme, «on a vu après une enquête DGSI qu’il avait des liens avec ces personnes bien qu’étant venu séparément», a détaillé le ministre.

Les cinq sont sous «surveillance de la DGSI» et font l’objet de mesures de «restriction de liberté», a-t-il précisé.

«Je n’ai pas eu d’autres remontées de la DGSI» quant à d’autres ressortissants pouvant être concernés par de telles mesures, a-t-il ajouté. «Cependant nous sommes extrêmement attentifs»