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Coronavirus – Inquiétude sur les réseaux sociaux : Les vaccins qui utilisent la nouvelle technologie “ARN messager” risquent-ils de “transformer nos gènes” ?

Écrit par sur décembre 9, 2020

Parmi les vaccins actuellement développés contre le virus Sars-Cov2, certains utilisent une technologie récente dans le domaine de la vaccination : l’injection d’ARN, un matériel génétique proche de l’ADN. Le génome du Sars-CoV-2 est composé d’ARN alors que celui de l’être humain d’ADN.

Des vaccins qui pourraient entraîner chez les patients receveurs des mutations génétiques “transmissibles aux enfants”, affirment – à tort – deux médecins français, l’infectiologue Christian Perronne et l’anesthésiste-réanimateur Louis Fouché, dans un texte et une vidéo qui circulent sur les réseaux sociaux depuis la fin du mois de novembre.

Partagées des dizaines de milliers de fois sur Facebook, ces théories relèvent en réalité du “délire” et ne reposent sur “aucune donnée scientifique”, expliquent des experts en génétique et en immunologie à l’AFP.

Les vaccins à ARN utilisent bien l’information génétique, mais ils se basent sur une molécule – l’ARN messager- qui disparaît rapidement et ne peut pas modifier spontanément le génome du patient, composé d’ADN. L’idée d’un vaccin est toujours la même : apprendre à l’organisme à reconnaître un pathogène pour qu’il produise une réponse immunitaire.

Pour y parvenir, dans les cas des maladies virales, plusieurs techniques “classiques” existent, l’une des plus utilisées consiste à inoculer un virus atténué ou inactivé, de façon à ce qu’il soit inoffensif pour le patient mais reconnaissable par l’organisme.

Dans les cas des vaccins à ARN messager, produits notamment par les sociétés Pfizer/BioNtech et Moderna, on injecte une molécule fabriquée en laboratoire qui va demander à nos cellules de fabriquer une protéine Sars-CoV-2, appelée “spicule” : en forme de pointe, c’est elle qui permet au virus de pénétrer dans la cellule humaine pour l’infecter.