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Présidentielle américaine.Même après l’élection, Trump aura la capacité de nuire

Écrit par sur novembre 6, 2020

Même s’il perd face à Joe Biden, Donald Trump conserve les rênes du pouvoir jusqu’au 20 janvier 2021, date de l’investiture du nouveau président, et il devrait ensuite jouer un rôle actif dans la vie politique américaine, souligne le New York Times.

Si Donald Trump “perd l’élection, ce qui semble de plus en plus plausible, ce sera la première fois en vingt-huit ans qu’un président en exercice n’est pas réélu pour un second mandat”, souligne le New York Times.

Le dernier président américain ayant exercé un seul mandat est en effet le républicain George Bush père, élu à la Maison-Blanche en 1989 et qui a perdu l’élection de 1992 face au démocrate Bill Clinton.

Mais une chose est sûre et certaine, poursuit le quotidien new-yorkais : “Donald Trump ne se contentera pas de quitter tranquillement la scène politique.”

Vengeance

Tout d’abord, il restera jusqu’au 20 janvier 2021 à la Maison-Blanche, date de l’investiture du nouveau président, rappelle le New York Times, et il aura donc “très exactement soixante-seize jours pour utiliser son pouvoir comme il l’entend et chercher à se venger de ses ennemis”.

Il pourrait, par exemple, décider de limoger un certain nombre d’officiels du gouvernement, comme le docteur Fauci, l’immunologue à la tête de la cellule de crise de la Maison-Blanche chargée de la gestion de la pandémie de Covid-19, ou encore comme l’actuel directeur du FBI, Christopher A. Wray.

Ensuite, même s’il rend les clés de la Maison-Blanche le 20 janvier prochain, Donald Trump pourrait bien se montrer “plus résilient” que ce à quoi s’attendent la plupart des observateurs et continuer de jouer un rôle important et “disruptif” sur la scène politique américaine.

Le “patron” officieux des républicains

Étant donné qu’il aura perdu de peu face à Joe Biden et pourra se targuer “d’avoir récolté au moins 68 millions de suffrages, soit au moins 5 millions de plus qu’en 2016”, il continuera très certainement à jouer les arbitres de la vie politique américaine.

Il pourrait notamment chercher à se positionner comme “le leader de facto du Parti républicain” et continuer d’exercer une forte influence sur les élus républicains au Congrès, notamment sur les sénateurs.